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amour

  • Note du soir

    Que de changements, que de mouvements, que de questionnements ces dernières semaines...

    Que de bonheur aussi et surtout !

    Je suis arrivée sans aucun problème à Paris. Le seul train à l'heure en gare d'Avignon en cette fin d'après midi était le mien. Quelle chanceuse ! Je profite d'être ici pour me connecter à Internet. Je suis toujours en panne de connection dans le sud, depuis le 18 mars. Une histoire qui traine en longueur. A suivre.

    Demain et mardi, je vais finir mes cartons. Les déménageurs embarquent tout mercredi et me livrent jeudi à Fontarèches.
    Je vais retrouver mes meubles parisiens que je vais installer à Fontarèches, refaire un peu la déco et me sentir enfin vraiment chez moi et non dans ma maison de campagne. Et puis dans chacun de ces meubles, un bout de vie...J'aime ça.
    Plein d'autres projets pour cette maison, le terrain à arranger, la terrasse et pente d'accès à terminer et quelques travaux intérieurs qui sont sous le coude depuis plus d'un an.

    Quoi d'autre ?

    J'ai supprimé mon compte facebook. Retour aux sources. A la vraie communication, la véritable amitié avec un grand A, celle qui fait chaud au coeur à n'importe quel moment. Comme m'a dit Marie-Noelle il y a peu de temps "l'Amour, l'Amitié inconditionnel". Cette phrase m'a bouversée pour bien des raisons. L'amour que j'ai pour mes ami(s), pour ma famille, pour Pierre, pour mes soeurs (mes plus proches amies), ma mère, mon frère, mes neveux, Mélissa et JC l'homme qui partage ma vie à présent, est inconditionnel. Je retrouve cette belle émotion dans laquelle j'étais quelques mois après le décès de Fiona. La valeur des sentiments. Merci à toi ma nénette, merci de m'avoir tant appris.

    Je vais aller me coucher. J'ai plein de notes à venir en tête, des photos à mettre en ligne, des mots. Quand internet fonctionnera à nouveau à Fontarèches.

    Douce nuit à tous...

     

  • Jules

     

     

    J’avais commencé un poème pour toi, p’tit Jules,
    mais les mots ne s’alignent pas…

    Alors, je vais laisser aller mon cœur et dire.

    Dire ma tristesse que tu sois parti, dire ma tristesse de cette douleur que tu laisses profondément dans le cœur de ta maman, de ton papa, de ta grande sœur et ton grand frère. Des tiens.

    Je sais où tu es, je sais que tu es bien, serein, apaisé.

    Tu as choisi ton heure, doucement, en silence. Ton âme a fait ses premières belles enjambées vers d’autres lieux, inconnus de nous mais si proches.

    L’amour est éternel, aucune barrière n’entrave sa vie.

    Tu veilleras sur les tiens, c’est certain. Tu les guideras, les réconforteras et adouciras leur peine au fil du temps.

    Tu seras présent à chaque instant dans leur quotidien et tu te manifesteras à des moments précis ou inattendus.

    Tu seras là tout simplement, avec douceur et amour, juste différemment.

    Mais tellement là, si proche...

     

    Je te livre un message de ta maman qu’elle a écrit sur le blog de Fiona le 29 septembre 2008

    « Pour celui qui veut bien y croire, pour celui qui veut bien les voir , les messages d'amour sont toujours présents à chaque coin des chemins. »

     

    Isa, ma belle, je sais cette souffrance. Cette irréalité…

    Jules vous a montré le sourire du coeur, le rire, la pureté de pensée, le combat.

    Une richesse immesurable qui vous accompagnera tout au long de votre vie.

    C’est cette richesse qui m’aide au quotidien et continue à me nourrir.

     

    Je vous prends tous les quatre tendrement dans mes bras.

     

     

  • Les mots du bonheur

     

    Je prépare un diaporama pour les 18 ans de Fiona dans 15 jours et je relis ses phrases sur la vie, l'amour, les émotions, le bonheur.

    Les mots du bonheur...

    Sans réfléchir ceux qui me viennent à l'esprit sont

    Joie, sourire, plénitude, rêve, amour, découverte, plaisir

     

    Le bonheur c'est le repos de l'âme, c'est l'absence de sentiments négatifs, de doutes, de désirs à tout prix.
    C'est la sagesse. Ne rien attendre.

    Le plaisir n'est que le bonheur d'un point du corps. Le vrai bonheur, le seul bonheur, tout le bonheur est dans le bien-être de toute l'âme. (Joseph Joubert)

    Et vous, vos mots du bonheur ?

  • Je t'aime


    Je t'aime, mon Ptit bout de femme

    Haut et fort, en silence, je le clame

    La vie, tu ne cesses de me dire

    N'est que bien-être et sourire.

    Oui, la vie n'est pas un drame,

    Je le sais, près de moi, vis ton âme.

    Ma douce et belle enfant

    Délicatement, dans mon cœur de maman,

    Tu gommes l'espoir de ton retour

    Et me promets ici un merveilleux séjour.

    Petite fée malicieuse,

    Je sais combien la vie est précieuse

    Grace à toi, je réapprends à vivre,

    Peu à peu, moi même, je me délivre

    Je regarde, j'écoute, je frémis

    Je sens, j'admire, je souris

    Je le sais, jamais tu n'es loin,

    Partout tu es, si besoin,

    De la belle pâquerette

    Au chant de la douce alouette...

    Je bois à ta fontaine d'émotions

    Je m'enivre avec délectation

    De cet amour si pur,

    Guérisseur de mes blessures...

    Puisse un jour prochain,

    Offrir à mon tour à chacun

    Cette générosité dont tu as le don

    Pour faire battre les cœurs à l'unisson.

     

    Je t'aime mon tendre Amour,

    Toi et Moi pour toujours...

  • Du réconfort...

    Il y a des soirées comme celle ci, où l'on sent le bonheur pointer son nez, le réconfort, le lâcher prise, le sens de l'amitié et de l'amour.
    On parle, on se comprend, on se sourit, on rit, on s'aime, on est bien...
    On sait que Fiona est là, dans l'esprit et le coeur de chacun...
    Merci à vous pour cette soirée !!

     
  • Survivre

    Coup de blues ce soir.
    Nous vivons ?
    Ou bien nous survivons ?

    Fiona est partie depuis 2 mois. Le 24 février nous semble hier et il y a 10 ans.
    Elle nous manque. Plus les jours passent, plus elle nous manque.
    C’est à se taper la tête contre les murs certains jours (aujourd’hui).
    Nous survivons.
    C’est comme si nous n’en pouvions plus d’une absence qui a assez duré et que nous allions enfin nous réjouir de la retrouver.
    Sauf que son absence n’a pas assez duré puisqu’elle va définitivement durer !
    Je voudrai être quelques mois en arrière.
    Je voudrai changer le cours de la vie.
    Mais il n’y a pas d’issue. Aucune issue.
    Elle n’est plus là physiquement.
    Nous survivons.

    Avez-vous toujours autant de peine ? Ce mal, vous ronge t-il toujours autant ?
    Nous oui.
    Nous survivons.
    Pire, il nous tue à petits feux. Du moins, c’est mon impression certains jours.
    Oh certes, nous rions, nous sourions, nous sortons, nous mangeons, nous dormons (comme l’on peut), nous allons au ciné, nous faisons du vélo…Mais nous sommes des martiens, d’une autre planète. Nous ne sommes pas vraiment là. Nous sommes avec elle. Avec Fiona.

    J’ai peur. J’ai peur que tout le monde l’oublie. J’ai peur que nous ne soyons plus que quelques uns à vivre avec Fiona dans la tête, dans le cœur, dans le corps.

    Je veux parler d’elle. Crier mon amour pour elle et que l’on me comprenne. Je veux qu’elle soit là à chaque instant, dans la tête de chacun.

    Fiona, ce livre que je t’ai promis, je l’écris. J’y passe tout mon temps…A défaut peut être d’être bien écrit, il sera beau car il sera TOI.
    Cette association, ton combat, oui elle verra le jour. Grace à tes amies...
    Et ce bateau portant ton nom, il naviguera…

    Tu sais Fiona, je n’oublie pas l’essentiel. Je regarde la misère, les gens malheureux, les injustices, les horreurs, les idioties, les aberrations et toutes les belles choses de la vie aussi. Je continue de regarder et de comprendre, nous continuons de regarder et de comprendre car comme tu disais :
    « Pour tout voir cela est très facile, moins efficace pour mieux comprendre que regarder.
    Pour moi joie de regarder loin et pouvoir comprendre »

    Je t’aime, tu me manques tellement !