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Réflexion

  • Etre dans la joie

    La vie se poursuit inlassablement.

    Ma fragilité au coin des yeux, au bord du coeur, prête à déborder. Parfois au moment où je l'attends le moins.
    Je regarde autour de moi. Rien n'a changé.
    Le jour se lève, le soleil se couche, les drames explosent partout dans le monde, les scandales sans intérêt font la une des journaux, les injustices font mal, les fleurs se fanent, les herbes poussent, la pluie sent bon la terre, les conversations se font toujours aussi profondes ou superficielles, les bonheurs se dessinent sur les lèvres, des bébés naissent, des gens meurent, la tristesse pleure dans certains esprits, les saisons passent avec leurs défilés de belles couleurs, la vie poursuit son rythme régulier.

    Rien n'a changé.
    Je me lève le matin, je me pose des questions existentielles ou je me laisse aller à des pensées futiles réconfortantes, je ris de tout et de rien, je m'interroge, j'admire, j'écoute, je pleure pour tout et n'importe quoi, je mange, je dors, j'aime, je vis mes émotions, j'explore, j'expose mes ressentis, je vis encore et toujours.
    Rien n'a changé.

    Pourtant, rien n'est plus pareil. Rien ne sera plus jamais pareil. La cassure est irréparable quoique l'on dise, quoique l'on pense. La blessure est plus ou moins enfouie selon les jours, selon les quelques rayons de soleil qui brillent dehors, selon les lieux, les personnes qui sont auprès de moi. Mais la blessure est là. Malgré les silences, malgré les mots de réconfort, malgré les photos que je regarde encore et encore, les souvenirs imprimés dans mon esprit, les films que je visionne les yeux fermés.

    Je n'étais pas prête. L'est-on un jour ?
    Je nétais pas prête à laisser partie cette plus grande partie de moi-même. Rien ne m'avait préparée à vivre du jour au lendemain sans cette fusion inexplicable, sans cette approche charnelle, sans cette communication au delà des mots, sans cette profondeur d'âme, sans ces regards qui lisent à l'intérieur.

    J'ai vécu une tranche de vie extraordinaire. Des instants magiques où le mot bonheur prends un sens totalement dénué de tout autre aspect que celui de la profondeur de l'être.
    "Etre dans la joie" a tout son sens.
    C'est une joie de l'âme qui vous enveloppe chaleureusement et vous fait prendre conscience de l'importance du moment présent...de l'unique moment présent.

  • L'émotion

     

    Pour moi les gens mentent quand ils disent que les émotions n’existent pas.
    Pour moi c’est derrière les émotions que l’être humain existe vraiment.
    Pour tous les gens, joie d’exister à travers votre cœur.
    Ecoutez votre cœur plutôt que votre tête.
    Un jour l’humain grandira lorsqu’il aura compris ça.

    Texte de Fiona

     

    Les émotions nous aident ou nous desservent, nous caressent ou nous malmènent, nous adoucissent ou nous endurcissent. Elles nous envahissent, nous perturbent, nous apaisent, nous triturent, nous interpellent, nous tranquillisent.

    Pas simple de les trier, de ne pas se laisser submerger, de rester objectif face au désordre cérébral et à la confusion que génèrent parfois le trop plein d’émotions variées.

    Quoiqu’il en soit,  elles nous font avancer, nous permettent d’apprendre, de nous comprendre, de nous surprendre, de "grandir" (texte de Fio).

    Même si elles empruntent parfois des chemins peu agréables, elles nous transmettent des informations indispensables, nous amènent à des réflexions essentielles.

    Et ne nous aident-elles pas au final à trouver le bonheur ?

  • J'ai le cerveau d'un côté et le corps de l'autre...

    Hier matin, j’ai posté ce commentaire sur le blog de Marie "Eh ho tout le monde !! Je vous envoie le petit rayon de soleil de mon coeur pour réchauffer les vôtres ! Marie, quand la tuyauterie pète, ça évite la catastrophe... Plein de bisous mon amie" Mon cœur était ensoleillé. Mais les journées sont parfois pleines de bonnes ou mauvaises surprises dont nous sommes maîtres et responsables. Seuls maîtres et responsables.  Quand le chaos s’installe dans ma tête, je marche, je m’évade ou je vais au cimetière. Je suis allée au cimetière. Je me suis assise sur la tombe de Fiona et j’ai pleuré. Je lui ai parlé de ce que je ressentais là tout au fond de moi. Subitement je l’ai sentie, vraiment, là tout près de moi. Pour un peu je pouvais la toucher. Impossible d’aller me coucher, de dormir. J’ai veillé. J’ai pensé. Je sentais Fiona comme les semaines qui ont suivi son départ. Avec la même intensité. Ceux qui savent comprendront. Pierre me dit ce matin en se levant qu’il a truc incroyable à me raconter dont il n’a pas voulu me parler la veille au soir (Moi aussi j’avais ma nuit à lui raconter…). Hier il est allé au cimetière 30mn après moi. Comme moi, il s’est assis sur la tombe. Et subitement, il a senti le parfum de Fiona. Il s’est levé, il a humé toutes les fleurs de la tombe. Rien. Il s’est rassis et là le parfum est revenu, très fort. Mardi je pars à Fontarèches.

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    La nature, la tranquillité, l’isolement, la joie de vivre et de se sentir bien vivant tout simplement. Tout ce à quoi j’aspire.

  • Journée de la femme

    Cette journée me rappelle que nous devons beaucoup à nos ainé(e)s.
    Il n’y a qu’à lire l’historique de cette journée pour s’apercevoir à quel point la femme pouvait être brimée il y a encore si peu de temps.
    L’égalité des sexes est une évidence dans bien des domaines et je fais partie de cette génération de femmes qui ne se posent pas la question dans sa vie personnelle.

    Juste une parenthèse qui n’a pas trop de rapport avec le titre de ma note, je suis loin d’être féministe et au risque de faire hurler les féministes acharnées, je trouve plutôt attendrissant la différence psychologique existante entre un homme et une femme. Fin de la parenthèse.

    Aujourd’hui, je pense à toutes ces femmes et ces mamans exceptionnelles qui se battent pour une cause. Elle sont là, près de moi, ce sont mes amies et je les admire.

    Je pense à toutes ces inconnues qui ont fait de leur vie entière, un combat pour une cause.

    Je pense à ma mère, ma maman, Mamy qui, malgré les souffrances d’une enfance chaotique, malgré la lourde charge de ses 5 enfants, seule, veuve bien trop tôt, nous a donné tout l’amour et nous a apporté tout ce dont elle avait manqué à notre âge. Ses enfants, c’était son combat. Merci à toi ! Je t’aime très fort maman.

    Je pense à Fiona, mon p'tit bout de femme, qui avait la maturité d'une grande...

    Je pense à toutes ces femmes encore opprimées qui n’ont que le droit de se taire, de subir, de souffrir, de se faire mutiler.

    Alors pour celles qui jugent que cette journée n’a plus lieu d’être et trouvent dégradant qu’elle puisse encore exister (elles sont nombreuses paraît-il) je réponds qu’il faut regarder ailleurs, parfois juste à côté de soi, pour se rendre compte que, malgré les apparences, il subsiste encore de nombreuses inégalités, abus, injustices, aberrations liées simplement au sexe de la personne.

  • Pourquoi cette peur ?

    Le 24 février approche.
    J’ai peur. Oui, je sens cette peur en moi.
    Je me demande comment je vais vivre cette journée.
    Vais je me repasser le cauchemar vécu il y a 1 an ?
    Les pompiers, le SAMU, le défibrilateur, l’attente, l’espérance, l’attente, l’abandon, le don d’organes, l’attente, la chambre froide, le retour à la maison, l’habillage, le corps de ma nénette sans vie…Sa peau transparente.
    Depuis ma note d’il y a quelques mois « il faut que ça sorte », j’avais réussi à chasser ces mauvaises images. Et voilà qu’elles reviennent à l’approche de cette date, avec précision. Si seulement il n’y avait qu’elles…Le pire c’est les sensations qui les accompagnent.

    J’ai toujours pensé que l’anniversaire d’une mort n’avait pas lieu d’être. Je le pense toujours.
    Je me refuse à cette idée que c’est un jour particulier et qu’il faut faire un « truc » particulier.
    Je préfère penser aux merveilleux moments vécus de son vivant, fêter prochainement ses 18 ans, rire encore des fous rires partagés et m’attendrir à la seule pensée de tous ces instants d’émotion qu’elle m’a fait connaître.

    Chacun doit appréhender ce jour à sa manière. Avec son cœur, comme il le sent.
    Personnellement, je ne sais pas encore quelles seront mes pensées ce jour là, ni comment je vais me sentir. La peur m’envahit certainement à tort.

  • La solitude

    « La solitude est inhérente à la condition humaine. Une part de notre être restera toujours inexprimable, incommunicable. »

    Une phrase trouvée par hasard sur le net mais qui traduit bien mon sentiment intérieur.
    Je développerai plus tard.

    Et vous la solitude, que vous dit-elle ?