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Poésie

  • L'Orage gronde

     

    L’orage gronde furibonde,
    Les arbres frémissent agités,
    Les feuilles virevoltent et tombent
    A mes pieds fatigués.
    Je regarde au-delà du monde,
    Je te cherche entre les éclairs
    Mon amour d’âme vagabonde
    Envolée trop haut dans les airs.

    Mon visage offert vers le ciel,
    La pluie coule à flot sur ma peau,
    Avide, sauvage, torrentielle,
    Je m’abreuve de ses  torrents d’eau,
    De la saveur de nos larmes mêlées,
    De nos chagrins violents,
    De nos cris étouffés,
    De nos gestes douloureusement absents.

    L’orage se calme silencieusement,
    Les gouttes qui glissent sur ma joue
    Me chatouillent, m’interpellent doucement
    Et, me laissent au creux de mon cou
    L’empreinte de ton amour,
    L’estampille de notre vie,
    Le souffle d’un nouveau jour.
    Je souris.

     

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  • Un poème de Marie Christine

    Sur ton petit nuage
    Impatiente mais sage
    Tu attends cet instant
    Fêter tes 18 ans

    T'as mis ta plus belle robe
    Celle dont tu raffolles
    Du rose sur tes joues
    Et tes jolis bijoux

    Petit sourire taquin
    Tu agites ta main
    Nous envoies des baisers
    Tendres et parfumés

    nous sommes tous réunis
    Ta famille, tes amis
    pour te dire, petite reine
    Qu'à l'infini, on t'aime

    Joyeux anniversaire
    Nous sommes heureux et fiers
    qu'tu nous ais invités
    A cette belle soirée.

    Je t'aime Fiona

    Tata Marie-Christine

  • Je t'aime


    Je t'aime, mon Ptit bout de femme

    Haut et fort, en silence, je le clame

    La vie, tu ne cesses de me dire

    N'est que bien-être et sourire.

    Oui, la vie n'est pas un drame,

    Je le sais, près de moi, vis ton âme.

    Ma douce et belle enfant

    Délicatement, dans mon cœur de maman,

    Tu gommes l'espoir de ton retour

    Et me promets ici un merveilleux séjour.

    Petite fée malicieuse,

    Je sais combien la vie est précieuse

    Grace à toi, je réapprends à vivre,

    Peu à peu, moi même, je me délivre

    Je regarde, j'écoute, je frémis

    Je sens, j'admire, je souris

    Je le sais, jamais tu n'es loin,

    Partout tu es, si besoin,

    De la belle pâquerette

    Au chant de la douce alouette...

    Je bois à ta fontaine d'émotions

    Je m'enivre avec délectation

    De cet amour si pur,

    Guérisseur de mes blessures...

    Puisse un jour prochain,

    Offrir à mon tour à chacun

    Cette générosité dont tu as le don

    Pour faire battre les cœurs à l'unisson.

     

    Je t'aime mon tendre Amour,

    Toi et Moi pour toujours...

  • L'hôte et la chaumière

    Compagnes humides de ses matins agités
    Eclaboussaient ses yeux fatigués,
    Chassant le soleil interdit
    Perçant à travers ses fenêtres meurtries.
    Tandis que non loin,
    Replié dans un sombre recoin,
    Son hôte, tourmenté dans la brume matinal,
    Maltraité par un violent mistral,
    Lassé de tout, abandonnait le combat
    Face à son adversaire béat…
    Adversaire intouchable, victorieuse absence
    Insoluble présence …
    Unique espoir éveillé,
    Briser la charpente fatiguée
    De cette monstrueuse chaumière
    Hantée par de vilaines chimères…
    Se libérer, en une fraction de seconde,
    Se métamorphoser en majestueuse colombe,
    S’envoler vers le refuge inconnu
    Pour se fondre enfin dans l’âme de sa chair perdue.
    Mais, subitement, dans la pénombre de l’irréparable,
    Par les écoutilles de sa masure inconfortable,
    L’hôte émerveillé l’a écouté…
    Ce tout petit moineau perché
    Sur son monticule de neige glacé,
    Lui chanter des notes printanières
    Souvenirs de fêtes des mères.
    A peine a t-il ouvert ses lucarnes trempées
    Que le petit oiseau s’est envolé !
    Mais, peu importe cet envol précipité,
    Je le sais, il reviendra dans un autre temps,
    Ici, ailleurs, demain, maintenant,
    A cet hôte, tendrement lui chantonner
    Des airs joyeux de douce éternité.

  • Voyage astral

    Ouvrir au hasard une porte,
    Transpercer l’irréalité du décor,
    Atteindre un autre monde,
    Par magie, en quelques secondes.
    Marcher, courir, galoper dans l’univers,
    Se laisser aspirer par la lumière,
    Voler, papillonner, danser dans les cieux,
    Se réchauffer sous un soleil radieux.
    Sans effort prendre son élan,
    Sauter, nager, se noyer dans l’océan,
    S’approcher de la lune endormie
    Se perdre dans cet infini.
    Lire prudemment les messages
    Laissés par les quelques nuages,
    Croiser le regard d’un ange,
    Se laisser conter ses légendes,
    Souvenirs d’une sphère lointaine,
    Passerelle entre réel et imaginaire.
    Fermer les yeux, juste écouter
    La multitude d’étoiles scintiller,
    La vibration des rêves voyageurs,
    Les battements apaisés de son cœur.
    Inspirer au vol les énergies,
    Les faires siennes pour guérir son esprit.
    Et, dans un demi sommeil
    Le corps a peine en éveil,
    Entendre les bruits familiers,
    Sentir les odeurs mélangés
    De la vie,
    De sa vie.

    Ce poème m'a été inspirée par une note de Christine

  • La valise du passé

    762980189.jpgSeule sur son chemin,
    Perdue sans lendemain,
    Inquiète et indécise
    Elle a posé sa valise.
    Face à elle, le vide
    Abrupt et humide,
    Aimant de sa détresse
    Promesse de douces caresses.
    Résister, ne pas regarder,
    Rejeter et ne pas céder,
    Croire ou ne pas croire,
    Oublier le contenu de sa mémoire.
    Fatiguée, elle s’est assise
    D’un geste las, a ouvert sa valise
    Laissant s’échapper
    Ses larmes entassées.
    Elle a tenté de les retenir
    De peur qu’elles l’ouvrent à l’avenir
    Son « aujourd’hui » terminé,
    Serait la mort de son passé.
    Armée de courage,
    De son triste bagage
    Un à un elle a tiré
    Les ans de son passé.
    Couleurs douces pastels,
    Vives de l’arc en ciel,
    Sublimes et fluorescentes,
    Indécentes et violentes,
    Variété de teintes
    Et mélange d’empreintes.
    Son esprit fracassé
    Doucement s’est réveillé…
    Consciencieuse, elle a trié
    Dans le fond de sa valise usée,
    Un à un, les teintes de son passé,
    Les nombreuses questions emmêlées
    A présent, toutes bien rangées,
    Anciennes complices de sa souffrance,
    Compagnons de sa prochaine délivrance.
    Telle une vagabonde
    Ouverte sur le monde,
    Tenant sur son cœur audacieux
    Son vieux bagage précieux,
    La voilà repartie
    Sur son chemin de vie.