Elle a bientôt 15 ans, c’est une adolescente bien dans ses baskets, belle, vive d’esprit, ouverte sur le monde.
C’est la cousine chérie de Fiona.
Fiona adorait lui envoyer des sms et lui dire « je t’aime ma cousine chérie ».
J'ai retrouvé une lettre qu'elle lui avait écrite le 22 novembre 2005
« Joie immense pour moi, vite j’aimerais pour Noël pouvoir te voir, puis tu pourras pour Noël dormir à la maison, tu pourras peut être ouvrir les cadeaux avec moi et maman et Pierre. La nouvelle maison bientôt nous irons jouer dedans. Je pourrais t’inviter au mois de janvier mois de février faire la fête crémaillère puis tu pourras monter par l’ascenseur et moi aussi. Michèle dis que je pourrais bloquer l’ascenseur pour que les beaux pompiers viennent nous sauver.
Moi avec Michèle je ris beaucoup, elle dit souvent des bêtises. Joie pour moi qu’elle soit là car je peux parler avec le clavier, je peux taper tout ce que je pense.
Je te fais des gros bisous. A bientôt pour janvier pour bloquer l’ascenseur pour rire."
Et pour finir, je vous laisse sur cette belle phrase que Fiona lui avait envoyé le 1er février 2008, alors qu’une soirée avait du être annulée Fiona étant malade. C’était quelques jours avant son grand départ…
« Joie pour moi que tu viennes à la maison. Déçue de ne pas de te voir. Bonne rencontre je voulais, pleine de trépignation de se revoir. La vie nous fera toujours aimantes par le cœur. Je te fais des douceurs de bisous »
Parents - Familles
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Mélissa
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Chapeau Mamy !!!!
Entends tu Fiona qui te dit « Bravo Mamy, t’es la plus forte de toutes les mamies ! »
A 78 ans, tu es en pleine forme…et pour preuve, cette toute petite vidéo en souvenir de tes exploits.
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45 jours
Cela fait 45 jours que Fiona est partie précipitamment pour une autre vie.
Aujourd’hui encore, elle nous manque toujours autant. Son absence physique fait mal et chaque instant, chaque seconde, chaque minute, elle est là dans nos cœurs et dans notre esprit.
Quoique nous fassions, elle est là.
Cette note c’est pour tous vous remercier de nous aider. Tous à votre manière. Sans vous je ne sais pas comment nous pourrions nous adapter à son absence et retrouver quelques sentiments de bonheur.
Maman pour ton écoute, les frangines, le frangin et les beaux frères pour votre soutien et votre attention.
Josy, Jacques, Gisèle, Marino, vous qui aimiez sincèrement Fiona avant son départ et qui continuent à l’aimer malgré l’absence.
Merci les amis qui osez nous parler de Fiona, sans gêne, sans retenu.
Danny et Pat pour vos messages et la tendresse que vous portiez à Fiona sans la connaître « physiquement », juste à travers son blog et ses écrits matures, plein de spiritualité et d’amour.
Michèle, toi la cop’s de Fiona, pour ta disponibilité, pour tes mots, ta gentillesse. Pascal pour ton soutien tout simplement et cette amitié qui grandit.
Merci à vous les filles, Gwladys, Julie, Monique…vous êtes trop géniales. Je comprends tellement l’amour que Fiona vous portait et vous porte toujours.
Charlotte, Anne-Laure, Erika, et les autres, vous avez tous cru en Fiona.
Nous vous apprécions tous profondément.
Nous ferons de grandes choses ensemble à la mémoire de cette super nana qu’était notre fille !
Benoit pour tes efforts en communication, pour toutes les fois où tu parles de Fiona. Elle va t’aider encore j’en suis sûre.
Caro pour ton dernier message qui nous a fait très plaisir et la grande amitié que tu avais pour ta fidèle amie.
Et Hédrick, merci à toi d’être ce que tu es. Un garçon formidable !
Et toute l’équipe de l’avocat de Fiona qui va poursuivre son combat, son procès qui dure depuis 13 ans, jusqu’au bout !
Chacun à votre manière vous nous aidez à tenir le coup. Tous vous parlez, nous écoutez, et Fiona n’est pas un sujet tabou. Merci.
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Fiona, ma puce, notre puce…
Je vais m’adresser à toi, au nom de tous ceux qui t’aiment.
Toi qui aimais tant les voyages, celui-ci est le dernier. Le dernier sur cette terre.
Mais, tu es toujours là, en voyage, ailleurs, dans les nuages, pas très loin de nous.
Tu as rejoins ceux que nous aimons : Papi, Mickaël, tonton, tata et d’autres proches.
Je voudrai te témoigner l’amour que tous te portaient, ta famille, tes amis, tes éducatrices et bien d’autres encore.
Nous avons toujours cru en toi, dès ta naissance. Pour nous, tu étais valide, nous n’étions que tes bras et tes jambes. Par ta pensée, ton intelligence, ton caractère, ta force, ta volonté, tu étais autonome.
Tout au long de ta vie, tu nous as suivi dans les moindres moments, malgré, parfois, ta souffrance.
« Prisonnière de mon corps », comme tu disais, tu nous as, bien souvent, donné des leçons de vie.
Tu n’avais pas besoin de la parole pour communiquer. Tes réactions, tes regards parlaient. Il suffisait de savoir lire et comprendre. Tu as toujours su nous manifester tes joies, tes peines, tes envies, tes colères.
Tu nous as donné beaucoup de bonheur, « une pluie de joie », comme tu disais.
Famille déjà unie, tu nous as encore plus rapprochés autour de toi, et nous le resterons pour toi.
Tu nous as rendus heureux. Tes parents au quotidien, ta Maman et votre relation fusionnelle, Papa Pierre, Papounet et Françoise. Mais aussi, ta Mamie et vos moments de complicité, te souviens tu quand tu l’arrosais au bord de la piscine et que tu en riais ? Et puis tes tantes, ton oncle, ta cousine Mélissa et vos éclats de rire, la tendresse avec tes cousins Benjamin et Sébastien. Tes éducatrices et les moments privilégiés avec Michèle ta cop’s.
Et moi, que tu apaisais d’un regard.
Tu savais nous donner la force quand le courage nous manquait.
Je pourrai écrire des heures sur toi, te parler des jours entiers, mais aucun mot ne pourra jamais traduire ce que je ressens, ce que j’ai vécu avec toi, ce que nous avons tous vécu avec toi.
Tu nous as fait vibrer en permanence pendant plus de 16 ans.
Je ne te dirai pas adieu, personne n’a envie de te dire adieu. Tu es là, pour toujours, dans nos têtes, dans nos cœurs.
Alors, continue à vivre en nous, fais nous des signes, aide nous quand cela sera trop dur, quand la vie nous jouera encore des mauvais tours. Et surtout, protège tes parents.
Mais avec toi, qui était la joie de vivre, nous partagerons encore, les moindres moments de bonheur.
Voilà, petite Fiona, ce fut trop court, mais tellement intense.
Je t’aime, nous t’aimons…
Tata Marie-Christine