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    Je ne sais pas si j’aimerais encore être au 28 janvier, date de ma dernière note, quelques jours avant notre séjour au Nicaragua, ou maintenant, après ce merveilleux voyage.

    Avant, pour avoir encore devant moi le bonheur de le vivre.

    Maintenant, pour avoir le bonheur de l’avoir vécu.

    Mais aussi dans les prochains jours pour avoir le plaisir de vous faire découvrir les photos et les sons.

    Et dans les deux ans à venir, pour nous y replonger, en vrai, autrement qu’en photos et souvenirs.

    Je crois pouvoir dire que je suis bouleversée par ce voyage. Et pourtant, sans être une grande voyageuse, j’ai parcouru quelques pays (le Sri Lanka, Madagascar, la Malaisie, la Martinique, les Seychelles pour les plus lointains…Madagascar étant jusque là mon meilleur souvenir).

    Oui, je suis bouleversée. Nous sommes bouleversés. Difficile de mettre des mots sur ce que nous avons vu, ressenti, vécu. Des instants hors du temps, pendant lesquels nous avons apprécié chaque seconde, en regardant, en nous imprégnant, en vivant profondément.

    La vie prend alors un tout autre sens, un tournent et devient une évidence.

    Le Nicaragua. Un pays « riche » de par son passé, sa culture, sa nature exubérante en osmose totale avec ses habitants, sa population, ses animaux, sa diversité...

    Granada, Léon, les Isletas, les singes, les oiseaux, les fleurs, les bananeraies, les plantations de café, le Céro Négro, les plantations de tabac, les cocotiers, les iguanes, les plages du pacifique, le lac, Ométépé, les mangroves, le Monbacho, Sandino et la révolution, les forêts humides, Las Pénitas, les maisons aux façades colorées, les marchés, le rhum, les moustiques….

    Paisible, beau, douloureux, touchant, varié, curieux, enivrant, chatoyant, bruyant, chaud, serein…

    Aucune phrase toute faite ne vient à moi.

    Nous l’avons juste effleuré, nous avons bien l’intention de le toucher. Un jour, bientôt.

    J’ai pensé à toi ma nénette pendant tout ce séjour, comme toujours, mais encore plus. Tu sais pourquoi…Peu importe la date d’hier, le 24 février, jour de ton grand départ…Pour la première fois depuis 3 ans, ce jour n’a pas été triste pour moi mais plein de bonheur. Je t’aime.