Il arrive parfois, souvent, que le hasard d'une conversation, d'une rencontre, d'un message reçu vous embarque sur une autre destinée. Celle qui s'avère être tout compte fait, votre destinée.
Sa destinée ne signifie pas pour moi "n'avoir pas le choix" mais plutôt faire son propre choix.
Ces dernières semaines, tous les hasards m’amènent vers de nouveaux objectifs, de nouvelles aspirations et vers une nouvelle évidence.
Je souhaite partager avec vous aujourd’hui, ce texte, pris sur le site du Docteur Luc Bodin.
Bonne journée à tous !
"Prenez attention et tachez d’être heureux.
Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes. Dites doucement et clairement votre vérité, et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant. Ils ont eux aussi leur histoire. Evitez les individus bruyants et agressifs. Ils sont une vexation pour l’esprit. Ne vous comparez à personne : vous risqueriez de devenir vain et vaniteux. Il y a toujours plus grands et plus petits que vous . Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressés à votre carrière si modeste soit-elle ; c’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps. Soyez prudent dans vos affaires, car le monde est plein de fourberies. Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe ; plusieurs individus recherchent les grands idéaux ; et partout la vie est remplie d’héroïsme. Soyez vous-même. Surtout n’affectez pas l’amitié. Non plus, ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.
Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude. Au-delà, d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l’univers ; vous avez le droit d’être ici. Et qu’il vous soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devrait. Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de lui, et quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix de votre âme.
Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau.
Prenez attention. Tachez d’être heureux.
(texte trouvé dans une église de Baltimore en 1692 – auteur inconnu)"
Rectification après recherches effectuées sur internet. Mais peu importe la provenance de ce texte, il est tout simplement beau.
Poème écrit en 1927 par Max Ehrmann (1872-1945)
Traduit par Hubert Claes en septembre 1996 sous le titre" Injonctions pour une vie sereine". Ce texte n'a pas été trouvé en 1692 dans la vieille Église St. Paul's au Maryland, USA, comme le veut un légende urbaine qui circule sur Internet.
Desiderata !
Reste calme au milieu du bruit et de l'impatience et souviens-toi de la paix qui découle du silence. Autant que tu le peux, mais sans te renier, sois en bons termes avec tout le monde. Dis ce que tu penses, clairement, simplement ; et écoute les autres, même les sots et les ignorants ; eux aussi ont quelque chose à dire.
Evite les gens grossiers et violents car ils ne sont que tourments pour l'esprit. Si tu te compares aux autres, tu risques de devenir vaniteux ou amer, vu qu'il y aura toujours quelqu'un de plus grand ou de plus petit que toi.
Sois fier de ce que tu as fait et de ce que tu veux faire. Aime ton métier, même s'il est humble; c'est un bien précieux en notre époque trouble. Sois prudent dans tes affaires, car on pourrait te jouer de vilains tours. Mais que ceci ne te rende pas aveugle à ce qu'il y a de beau; bien des gens luttent pour un idéal et, partout sur la Terre, on fait preuve de courage.
Sois toi-même, surtout dans tes affections. Fuis par-dessus tout le cynisme en amour, car il persiste même après avoir desséché ton cœur et désenchanté ton âme.
Permets-toi de t'enrichir de l’expérience des ans, te défaisant progressivement de tes puérilités. Affermis-toi pour faire face aux malheurs de la vie.
Mais ne te détruis pas par une imagination maladive; bien des peurs prennent naissance dans la fatigue et la solitude. Malgré la saine discipline qui s'impose, sois bon envers toi-même.
Tu es un enfant de l'univers, tout comme les arbres et les étoiles : tu as le droit d'être ici. Et même si cela n'est pas clair en toi, sois assuré que tout se passe dans l'univers selon ses règles propres. Par conséquent, sois en paix avec ton Dieu, quelle que soit en toi son image. Et par-delà tes peines et tes aspirations, au milieu de la confusion de la vie, sois en paix avec ton âme.
Dis-toi qu'en dépit de ses faussetés, de ses ingratitudes, de ses rêves brisés, le monde est tout de même merveilleux.
Répands la bonne humeur. Et tâche d'être heureux.