Chaque seconde d'une journée défile sans que nous ayons conscience du temps qui passe. Et pourtant, la vie passe sans que nous ayons de prise ou d'emprise sur son rythme effréné. Rien ne l'arrête, ce temps. J'aimerais avoir la faculté de choisir LE moment où il pourrait arrêter un instant sa route. Pour le laisser repartir ensuite.

Ce ciel rouge admiré hier soir l’espace de quelques minutes…
Cet instant précieux où mes yeux pénètrent dans le regard de l’autre et où plus rien d’autre n’existe…
Cette senteur perdue qui vient à nouveau me chatouiller les narines…
Cette sensation qui me transporte sans que j’aie besoin de comprendre la raison…
Cet oiseau qui vient me chanter sa mélodie au bon moment…
Cette main qui caresse la mienne…
Ce bien-être qui m’envahit, juste comme ça, simplement, pour rien…

Autant d’instants insignifiants qui sont le sens même de notre vie et du bonheur de notre instant présent.
Autant d’instants éphémères qu’il faut chopper au vol, afin d’en mieux savourer la saveur et d’apprécier cette sensation énorme d’être en VIE.

En VIE.

Un doux week-end merveilleux. Un week-end serein.  Un week-end sous le soleil de Paris. Un week-end Muse.

Nous avons commencé notre samedi dans les grands magasins du boulevard Haussmann, histoire de se baigner dans la foule et de faire quelques achats…De là, nous sommes allés au musée Grévin. Ça doit faire la 5^ème fois que je visite ce musée et j’y trouve le même plaisir à chaque fois. Jean-Christophe avait ses yeux bleus d’enfant émerveillé devant chaque personnage de cire. J’adore…

Nous avons poursuivit notre ballade dans les rues de Paris, de la rue du Faubourg Montmartre à Chatelet les Halles en passant par la rue Montmartre. Un petit tour dans le quartier sympa de Montorgueil, au Forum des Halles, dans la rue de Rivoli jusqu’à l’hôtel de ville. Ensuite nous avons retrouvé Sophie et Mélissa dans un café près du stade de France avant le concert.

21h30, nous nous sommes laissés transportés par la musique de Muse. Un concert géant, grandiose, surprenant. Comment trois musiciens arrivent-ils à faire décoller 80 000 personnes ?? Un instant magique, un instant de pur bonheur. Et pas une seconde, j’ai eu peur de la foule ! Le Stade de France est super bien conçu et j’y retournerai sans hésiter !

Quelques photos prises avec mon Iphone

Nous avons terminé la soirée dans un restau du quartier de l’Opéra. Un dîner tardif puisqu’il était minuit trente, en tête à tête, pour fêter mon anniversaire. Et j’ai été gâtée : un super zoom, de quoi faire encore de bien belles photos. Merci mon cœur.

Dimanche, après un tour au cimetière pour fleurir la tombe de Fiona, retour sur Paris où nous avons crapahuté encore et encore : Notre Dame, Saint Michel, Rue de la Montagne Ste Geneviève, le Panthéon, les quais de Seine.
Nous avons fait une quinzaine de kilomètres dans les rues de Paris ce week-end.

Un excellent week-end qui fait du bien au cœur, aux yeux, aux oreilles. Nous sommes rentrés heureux.

J-2  avant le concert de Muse au stade de France et mon anniversaire.
80 000 personnes…ça fait beaucoup de monde pour mon anniversaire. Je vais être comblée !!

Quoique je déteste la foule. J’ai peur. J’ai bien essayé de réserver le stade rien que pour nous : Jean-Christophe et moi dans le carré or, Sophie et Mélissa sur la pelouse, Isa et ses potes à la buvette, comme prévu. Mais je n’ai pas pu. Dommage…

J'ai sorti le plan du stade de France pour mieux me rendre compte de l'étendue du lieu et de nos places. Des éventuelles sorties d'urgence...

Donc j-2 et l’angoisse commence à monter. Pire que mon saut en parachute ou mon futur vol en parapente. J’ai peur de la foule. Je suis Ochlophobe à ne pas confondre avec Agoraphobe. Je suis une Ochlophobe doublée d’une véritable claustrophobe. 

Alors, je me demande aujourd’hui si Muse vaut la peine que je vive une telle angoisse ? Vais-je revendre ma place à l’entrée du stade comme je l’ai déjà fait à plusieurs concerts (Génésis, Paolo Conté…) ou bien vais-je réussir à combattre ma peur ? Un beau challenge pour moi.

Mon rythme cardiaque va s’accélérer, je vais transpirer, voire suer à grosses gouttes, me sentir oppressée avec la sensation de ne plus savoir gérer ma respiration et peut être même que le voile noir va m’obstruer la vue comme lors de mes précédentes paniques de claustrophobie. Et m’évanouir…ça c’est dans les cas extrêmes.

Tout ça pour aller voir trois gars chanter sur une scène ou plutôt sur un écran géant car même bien placés, nous les verrons en tout petit petit petit…Ils ont intérêt d'être au TOP !

J-2 avant mon anniversaire au milieu de 80 000 personnes (la ville d’Avignon). J’espère au moins qu’ils vont tous me chanter « Happy Birthday to you »…

Pour Jean-Christophe, ce morceau que nous aimons particulièrement

Bonne fin de semaine à tous !

La rénovation des gîtes suit son cour. C'est un gros chantier qui demande beaucoup d'énergie et d'investissement de la part des différents artisans. Chaque fois que je viens passer une journée sur place, je m'émerveille des changements.

Le carrelage au sol et des douches à l'italienne a été posé dans chaque salle de bain. Une pose en pointe de diamant effectuée par Jean-Christophe. C'est un pro qui a le soucis du détail et la patience qui va avec.

 

 

 

Toute la menuiserie, grande table de salle à manger, tablettes pour vasque de SDD, parquet dans les chambres et le hall, a été faite par un autre artisan. ça donne super bien !

 

 

L'ascenseur a été posé par Auguste, une bien sympathique personne. Il permettra aux personnes à mobilité réduite de pouvoir accéder au gîte en passant par une grande entrée qui donne dans la cour avec piscine. Ces vieux bâtiments étant tous en étage, il fallait trouver la solution. Le 1er étage du grand gîte sera en grande partie accessible, cuisine, salle à manger, hall, salle TV, avec une chambre et SDD adaptée. Et, un studio entièrement adapté sur cour sera fait dès cet automne. Faire de l'ancien un endroit accessible, n'est pas simple du tout. Mais la loi nous l'imposera dans quelques années, pour la bonne cause !

Il reste encore un peu à faire dans ce premier grand gîte, notamment des finitions, mais surtout énormément de travail dans le second gîte pour lequel je vous montrerai des photos plus tard.

Pour ce qui est de la cour, j'essaye d'avancer à raison de deux jours par semaine pour nettoyer tout ça.

Je suis impatiente et commence à imaginer ce lieu meublé et décoré. Il sera beau et chaleureux, je le sens bien.

Léger petit coup de blues aujourd’hui comme ça m’arrive encore parfois.

J’ai passé une très mauvaise nuit. Couchée à 23h30, levée à 2h30 du mat, recouchée à 4h30, relevée à 9h. Une nuit hachée où j’ai eu le temps de penser.

Penser aux gîtes, à leur rénovation, aux risques que je prends,  à tout ce que je ne dois pas oublier (de la petite cuillère à l’aspirateur en passant par le couteau à huitres et le petit détail indispensable). J’ai acheté le plus gros des meubles, ils attendent encore emballés. J’ai reçu la semaine dernière les 10 sommiers et matelas, je reçois cet après-midi les couettes, les draps, les oreillers…

Penser à la déco, la touche finale qui devra être sans faute et que je prendrai le temps de finir durant l’été.

Penser à mon permis…Je me suis remise à fond dans le code, plusieurs heures par jour.  Mais vous savez que c’est devenu un sujet tabou… du même genre que la question posée à certaines « quand est ce que tu fais un enfant ?» moi j’ai entendu pendant 20 ans « quand est ce que tu passes ton permis? ».  Je répondrai dorénavant « peut être un jour ! ». En attendant, je vais me remettre au scooteur. Dès demain d’ailleurs puisque j’ai rendez vous à Uzès pour mon futur site internet.

Et cette nuit, comme chaque nuit, chaque jour, chaque instant de ma vie, j’ai pensé à Fiona. A ma nénette dont l’absence me pèse toujours autant. C’est un vide intérieur parfois très douloureux. Difficile de trouver les mots exacts tant je me sens encore paumée parfois dans cette vie sans elle.  J’ai eu l’impression d’errer pendant 2 ans. A présent je vis, je revis mais ma douleur ne s’est pas cicatrisée.

Son prénom sonne encore dans ma tête comme une fleur, la marguerite que j’ai de suite assimilé à Fiona, sans savoir vraiment pourquoi. Le prénom Fiona est issu du gaélique Fionu qui signifie blanc, au sens d’éclatant, de merveilleux. Quand j’étais enceinte et que j’ai choisi ce prénom, j’ignorais alors qu’il y aurait une énorme négligence médicale à l’accouchement et que je devrais faire face à quinze années de procès.  J’ignorais que mon petit bout serait différent, J’ignorais cette vie à venir, ce combat, cette richesse, ce grand Amour, ce « après ».  Je ne regrette rien.  J’ai tellement appris.

La nuit, mes pensées vagabondent.