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  • Heureuse...



    Se plonger dans un regard,

    Y lire les mots en silence

    S’ouvrir à un ami,

    Se raconter et écouter,

    Se blottir sur le coeur d’une amie,

    Exister, partager,

    Prendre un visage entre ses mains,

    Echanger un doux baiser,

    Pleurer sans honte,

    Rire sans retenue,

    Se lâcher sans peur,

    Frémir sous quelques notes de musique,

    Danser à en avoir le tournis.

     

    Je le ressens si fort pour la première fois depuis deux ans...je crois bien que je suis heureuse.


    podcast

     

     

  • Petite soeur

    Aujourd'hui, je n'ai pas le coeur à faire une note.

    Isa, ma petite soeur de coeur que j'aime profondément l'a faite pour moi sur son blog http://mallou77.skyrock.com/

    Isa.jpg

    Ma nénette, je t'offre cette belle note et t'envoie des milliers de doux baisers plein d'amour ainsi qu'à Ptit Jules, mon bonhomme.

    "Petite sœur, je connais ta peine et ta douleur, les places qu'elle prennent dans ton cœur...
    J'aurais pu commencer comme cela et m'en arrêter là. Mais notre amitié au fil des années vaut bien plus que cela.
    Je ne sais plus exactement comment nous nous sommes rencontrées, je sais seulement que notre fil conducteur était déjà Fiona et Jules. Je me souviens que Fio devait avoir sa gastro et que je t'ai amenée vers l'apaisement de cette peur, de ce petit truc en plus chez ta belle Princesse. Puis les années ont passées, notre amitié est restée.
    Un jour bien longtemps après ce fut l'histoire de cette p.... de trachéo, j'avais peur si peur, je savais, mais je n'ai pas voulu te brusquer, je te disais de dire à Fio qu'ensuite elle irait mieux, que je lui promettais. J'ai gardé mon souffle j'ai espéré , j'ai voulu y croire , je me sentais impuissante...Tout cela tu le sais si bien, nous en avons si souvent parlé.
    Puis un matin de Février, ce dimanche matin du 24, Fiona à cessé le combat. J'ai hurlé dans mon jardin, j'étais si bouleversée.Quelques heures après souviens toi, j'ai appris la naissance de Carla, la fille de ma meilleure amie, c'était un cauchemar, alors que j'aurai du être heureuse, j'étais anéantie. C'est ce jour la que j'ai compris le prix de la vie, j'ai eu peur à mon tour de perdre Jules, puisque j'avais compris que ca pouvait arriver. J'ai juste espéré ne pas être la prochaine à vivre cela. Comme nous toutes mamans d'enfants différents.Je me disais qu'il n'y avait pas de raison puisque Jules avait sa trachéo. Les mois ont passés, une année aussi.
    Je ne savais pas que à peine 2 ans après ce serait moi qui aurais besoin de toi.
    Tu as été la, tu as été présente, et encore aujourd'hui.
    Tu es ma petite sœur qui me fait tellement de bien dans mes moments d'angoisse, tu sais toi...
    Je sais aussi aujourd'hui combien demain sera difficile pour toi, j'aurais voulu te serrer dans mes bras, t'enlacer fort et te dire combien je t'aime depuis tant d'années.
    Petite sœur, tu es la sœur que je n'ai jamais eue.
    Petite sœur je serais toujours la pour toi, hier, aujourd'hui, demain peut importe le temps qui passe...
    Fio petite princesse devenue grande je t'adresse simplement ce message, puisque ta maman et moi nous nous exprimons beaucoup par la musique, les chansons à texte
    ceci est pour toi.
    Un jour Fiona avait écrit: Je parle avec mon esprit et le coeur.....j'avais envie de partager cette phrase avec vous"

    Merci à toi Isa, ma petite soeur. Je t'aime fort. Je serai toujours là.

    Merci à tous mes amis pour votre présence et votre réconfort. Marie ma douce pour la vie, cop's Michèle, Gwladys, Momo, Nadia, ma bande de fous du 84, ma famille.

    Et Pierre, le papa de coeur de Fiona pendant 15 ans. Je t'aime mon Pédro. Quoiqu'il arrive, 3 en 2.

  • Différence

    Je suis tombée par hasard  sur un très beau texte intitulé «L’indifférence tueuse de la différence».

    Je sors du texte pour ne retenir que ce mot qui claque parfois fort. A tort.
    La différence.
    Vaste sujet, qui a toujours été d'actualité …

    Qui n'a jamais vécu la différence ?

    difference-444543.jpg

    J’ai vécu la différence à la maternelle lorsque j’étais dans une école mixte d’enfants valides et invalides. Mais cette différence, du haut de mes quelques années, je ne la vivais pas en tant que telle. J’étais blonde aux yeux noisette, ma camarade de classe était brune,  l’un était bavard, l’autre non, certains avaient des difficultés motrices pour de déplacer, d’autres fonçaient dans la cour de l’école. Où était la différence ? Partout…

    J’ai vécu ma différence, ma première vraie différence, à l’adolescence. Mes aspirations, mes convictions, mes poèmes, mes pensées secrètes me mettaient mal à l’aise vis-à-vis de l’autre. Je vivais ma différence, celle qui blesse et nous enferme inconsciemment dans une bulle d’incompréhension. A tort.

    J’ai vécu sa différence à la naissance de ma fille. Non pas en moi mais dans le regard des autres. Cette différence faite de non-dits, de silence et d’ignorance. Ou au contraire de propos aberrants et blessants. Cette différence qui nous place d’office dans une case, à l’écart, que nous n’avons pas choisi.  Cette indifférence…

    J’ai vécu nos différences dans une relation. Cette différence qui vnous fait croire que nous sommes hors norme, hors propos, à côté de la plaque et qui nous fait perdre conscience de la personne que nous sommes réellement au fond de nous. Tant nous voulons être accepté. Cette différence qui nous fait perdre pieds. Nos différences.

    Qu’est ce que la différence ?

    Quel est le sens que nous donnons à ce mot ?

    Comment la vivons-nous au quotidien ?

    Personnellement, j’y attache un grand intérêt plutôt que de la cacher et de l’ignorer. La différence c’est la vie tout simplement qui nous apporte une grande richesse d’esprit et du cœur et nous apprend le respect et la tolérance  qu’elle soit sociale ou religieuse.

    Et vous ?

    « Vous écrire c'est joie très forte pour tordre le bras aux idées précaires.
    Je souris plutôt que pleurer.
    Je suis loin du moule idéal pour les gens mais je suis Fiona »
    1er Novembre 2007

     

  • Boite à trésors

    Est-ce l’approche de ce 24 février qui me fait ressentir toutes ces troubles et belles émotions intenses, mélange d’amour infini, de peur, de manque, d’impatience et d’ouverture sur l’avenir ?

    Est-ce le départ de Ptit Jules qui m’a transportée à nouveau dans les détails de ce passé si proche ?

    Est-ce cette libération que je viens de vivre et ce renouveau dans ma vie ?

     

    Tout se mélange en moi.

     

    Pierre est venu hier soir m’apporter la boite à trésors de Fiona qu’il gardait précieusement chez lui.

    IMG_3559.JPG

    Je m’y suis plongée ce matin. Avec pudeur, timidement. J’ai regardé, j’ai touché, j’ai lu.

    Je n’ai pas pleuré. Je ne pleure plus. Presque plus.

     

    Je n’ai pas pu résister à l’envie d’écouter à nouveau son rire. Et de la regarder vivante (avec cop's Michèle sur la vidéo).

     
    podcast

     

  • Le regard

    Elle m’a appris le regard.

    S’y perdre et ressentir.

    Elle m’a appris la profondeur des yeux, le livre ouvert de nos émotions, le parchemin de notre passé, de nos richesses, de nos forces et nos faiblesses.

    Elle m’a appris les mots du regard, les lettres qui dansent comme des étoiles, celles qui se posent sur le cœur, soignent les maux, cicatrisent les plaies, réconfortent et rassurent.

    Elle m’a appris le silence du regard qui parle, chante.

    Ce silence, langage du cœur.

     

    Elle m’a appris le regard.

    M’y noyer pour mieux m’y imprégner et comprendre.

    Reconnaître l’autre et l’aimer…

     

    Tu me manques tant et tant, tes yeux se sont superposés aux miens, ton cœur est en moi.

    Je t’offre à toi ma nénette, ce diaporama de regards, du vague à l’âme au sourire et au rire.

    Je t’offre ces cœurs en joie.

     

    Je t’aime.

     

     

     

  • Pour vous

    Pour toi Isa, pour toi Maryse, pour toi Flo, pour toi Danny, pour moi.
    Pour nos enfants...
    podcast


    Paradise (Paradis)
     
    Là où la rivière se précipite dans le noir
    Je prends les livres de cours de ton sac
    Des morceaux de plastique, du fil et ton baiser
    Le souffle de l'éternité sur tes lèvres
     
    Sur la place pleine de monde du marché
    Je dérive de visage en visage
    Je retiens mon souffle et ferme les yeux (x2)
    Et j'attends le paradis (x2)
     
    Les collines de Virginie ont viré au marron
    Un autre jour, un autre soleil qui se couche
    Je viens te voir dans un autre rêve (x2)
     
    J'atteins tes cheveux et je les sens
    Ton odeur traine dans l'air
    Je frôle ta joue du bout des doigts
    Je goûte le vide sur tes lèvres
    Et j'attends le paradis (x2)
     
    Je te cherche de l'autre côté
    Là ou la rivière s'écoule propre et large
    Jusque mon coeur, l'eau monte (x2)
     
    Je sombre dans la rivière fraîche et limpide
    Je dérive vers le fond, je disparais
    Je te vois de l'autre côté
    Je recherche la paix dans tes yeux
    Mais ils sont aussi vides que le paradis
    Ils sont aussi vides que le paradis
     
    Je surgis au dessus des vagues
    Je sens le soleil sur mon visage