Les mois sont passés.
Les jours passent.
Les heures, les minutes, les secondes.
Mais le temps n’a pas bougé.
Il est resté intact, tel quel, au moment même.
Bientôt deux ans…Dans un mois tout juste. Le 24 février 2008. Ce foutu dimanche. Ce sale jour.
Je ne pense qu’à toi Fiona. Tu es là, en moi, sans cesse. Mes gestes rituels cachés pour davantage me rapprocher de toi. Je te cherche ici…Où es tu ?
Je ne pense qu’à Jules. A Isa.

A toi Isa, qui m’a portée en 2003 sans que tu le saches vraiment, qui m’a conseillée lors de la gastrostomie de Fiona. Toi qui encore une fois a été présente les mois qui ont précédé le départ de ma nénette, qui m’a poussée à faire d’urgence cette foutue trachéo que je n’ai pas fait faire, et qui était encore là les mois qui ont suivi aussi. Qui est toujours là.
Je ne pense qu’à toi, à vous.
L’amitié, cette amitié est indestructible. Et quoiqu’il se passe dans nos vies, je sais que nous pourrons toujours compter l’une sur l’autre. Comme Cathie, comme Marie ma douce.


Je ne vais pas bien. J’ai mal du mal des autres, de ceux que je ne connais pas. Mais surtout de ceux que j'aime fort.. Et du mien. Du mal de la terre qui va mal. J’ai mal de l’égoïsme des humains, de la violence qui règne, de ce monde dans lequel je ne me reconnais pas, je ne me reconnais plus. A l’ouest, je suis à l’ouest. A côté de la plaque. Envie de me battre, mais la flemme…
Je pense tellement à toi Isa. Désolée de te faire part de mes états d’âmes mal venus certainement, inappropriés actuellement pour toi. Toi, qui a vécu ce foutu vendredi 15 janvier que je n’oublierai jamais…Il y a 10 jours.
Merci les filles pour votre sincère amitié, mes amies.
Je vous aime.