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  • Etre dans la joie

    La vie se poursuit inlassablement.

    Ma fragilité au coin des yeux, au bord du coeur, prête à déborder. Parfois au moment où je l'attends le moins.
    Je regarde autour de moi. Rien n'a changé.
    Le jour se lève, le soleil se couche, les drames explosent partout dans le monde, les scandales sans intérêt font la une des journaux, les injustices font mal, les fleurs se fanent, les herbes poussent, la pluie sent bon la terre, les conversations se font toujours aussi profondes ou superficielles, les bonheurs se dessinent sur les lèvres, des bébés naissent, des gens meurent, la tristesse pleure dans certains esprits, les saisons passent avec leurs défilés de belles couleurs, la vie poursuit son rythme régulier.

    Rien n'a changé.
    Je me lève le matin, je me pose des questions existentielles ou je me laisse aller à des pensées futiles réconfortantes, je ris de tout et de rien, je m'interroge, j'admire, j'écoute, je pleure pour tout et n'importe quoi, je mange, je dors, j'aime, je vis mes émotions, j'explore, j'expose mes ressentis, je vis encore et toujours.
    Rien n'a changé.

    Pourtant, rien n'est plus pareil. Rien ne sera plus jamais pareil. La cassure est irréparable quoique l'on dise, quoique l'on pense. La blessure est plus ou moins enfouie selon les jours, selon les quelques rayons de soleil qui brillent dehors, selon les lieux, les personnes qui sont auprès de moi. Mais la blessure est là. Malgré les silences, malgré les mots de réconfort, malgré les photos que je regarde encore et encore, les souvenirs imprimés dans mon esprit, les films que je visionne les yeux fermés.

    Je n'étais pas prête. L'est-on un jour ?
    Je nétais pas prête à laisser partie cette plus grande partie de moi-même. Rien ne m'avait préparée à vivre du jour au lendemain sans cette fusion inexplicable, sans cette approche charnelle, sans cette communication au delà des mots, sans cette profondeur d'âme, sans ces regards qui lisent à l'intérieur.

    J'ai vécu une tranche de vie extraordinaire. Des instants magiques où le mot bonheur prends un sens totalement dénué de tout autre aspect que celui de la profondeur de l'être.
    "Etre dans la joie" a tout son sens.
    C'est une joie de l'âme qui vous enveloppe chaleureusement et vous fait prendre conscience de l'importance du moment présent...de l'unique moment présent.

  • Les 18 ans de Fiona

     

    Il y a trois mois tout juste...

    Merci à vous tous pour votre présence.

     

    Elle me manque toujours autant.

    Rendez vous le 24 février 2010...

  • Life is beautiful

    Je reviens sur le blog après un mois d'absence.

    La maison a été vendue, j'ai signé l'acte de vente, rendu les clefs et fermé définitivement la porte.
    J'ai beaucoup bougé entre Bruxelles et Saint Germain en Laye en passant par Fontarèches où je suis actuellement pour quelques semaines.


    Puis la fatigue s'est fait sérieusement sentir , le moral perpetuellement en dents de scie et la solitude profonde en moi que rien ni personne ne parvient à totalement combler.
    Je suis épuisée. Je le sens, mon corps est fatigué, mes nerfs lâchent, mes pensées déraillent parfois.

    J'aimerais être encore 2 années en arrière quand ma vie était douce, bercée par l'amour de mon enfant.
    J'aimerais être encore 2 années en arrière quand les projets étaient d'actualité, quand je savais où j'allais, quand je me sentais pleine de vie et d'énergie.

    Je suis épuisée.
    Trop de bouleversements.
    Trop de souffrance.
    Trop d'incertitudes.
    Plus aucun repaire.
    Une insécurité effrayante.

    Pourtant...
    Je suis en vie, j'ai certainement entre les mains les clefs du bonheur, un avenir devant moi qu'il ne tient qu'à moi de rendre beau, une famille et des amis qui m'aiment, une enfant dans mon cœur de maman qui jamais ne s'éteindra...

    Life is beautiful.


    Mes pensées aujourd'hui vont à Pascal et Tanguy...