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  • Du réconfort...

    Il y a des soirées comme celle ci, où l'on sent le bonheur pointer son nez, le réconfort, le lâcher prise, le sens de l'amitié et de l'amour.
    On parle, on se comprend, on se sourit, on rit, on s'aime, on est bien...
    On sait que Fiona est là, dans l'esprit et le coeur de chacun...
    Merci à vous pour cette soirée !!

     
  • Super soirée !!

    Hier soir, courses à Vincennes en nocturne.
    Merci Philippe et Cathie, ça faisait tellement longtemps que je voulais connaitre ça !

    Je vous présente "Papy Lucaxelo"

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    N'est ce pas qu'il est beau ?! Et encore, vous ne l'avez pas vu nous faire de grands sourires taquins après la course...Il était favori, j'imagine que beaucoup ont joué sur lui, comme nous, et ont perdu car Monsieur a été disqualifié !

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    Il y a quelque chose de magique dans les courses et cette soirée m'a ramenée à mon enfance. Fille d'un père turfiste, j'entends encore l'écho du tiercé à la télé qui résonne dans mes oreilles...

    L'ambiance qui règne dans les écuries est particulière, du mouvement, de la rapidité, ça bouge dans tous les sens, chacun espère, y croit et s'émerveille.
    Fiona aurait aimé ça...

    Ah j'oubliais ! Maxime Le Forestier était là, comme toujours semblerait-il, puisqu'il est le propriétaire de "Rachmaninov Seven".

    Nous avons terminé la soirée vers minuit dans une brasserie tenue par Jean-Philippe et son épouse et située tout à côté de la place des Vosges.
    Bonne ambiance, huitres pour les uns, belle sole meunière pour les autres et délicieux vin blanc.
    Un habitué de cette brasserie, médium et magnétiseur, a posé ses mains sur mes côtes afin de me soulager des douleurs que je me traîne depuis des années...A suivre.

    Ah Paris la nuit, quelle ambiance !
    J'aime !!!

  • Pour le plaisir...

    Hier soir, j'ai regardé un film qui m'a procuré un immense plaisir
    "Once"
    Je vous le recommande et vous offre un petit morceau de la bande originale.


    podcast



    Ce soir courses à Vincennes en nocturne. C'est une première pour moi. Le cheval de Philippe mon beau frère (le mari de ma belle soeur, bref la soeur de Pierre !) court à 23h.
    Je vais essayer de prendre des photos de la course.

    Demain soir, dîner chez ma soeur Joëlle et Jean-Luc. Je vais voir ma petite Mélissa chérie !

    Bon week-end à tous !!

  • Où on va maman ?

    Je fais suite au commentaire ci-dessous

    Bonjour à tous
    J'ai lu et j'ai apprécié les commentaires sur le livre: "ou on va papa ?" dans votre blog. Je suis la mère des deux enfants Matthieu et Thomas dont l'image donnée dans ce livre me révolte. Après avoir encaissé pendant six mois sans rien dire, j'ai envie maintenant de donner mon point de vue
    Dans ce but j'ai fait un petit site dont voici l'adresse:
    http://ouonvamaman.monsite.orange.fr
    J'aimerais avoir vos commentaires et savoir ce que vous pensez de ma démarche. Merci et à bientôt peut-être.
    Ecrit par : Agnès Brunet-Gay | 20 avril 2009


    laissé par Agnès Brunet-Gay, la maman de Matthieu et Thomas, les deux « héros » du livre de Jean-Louis Fournier « Où on va papa ? ».
    Livre qui a fait couler beaucoup d’encre et qui a révolté bon nombre de parents d’enfants handicapés, dont je fais partie.

    J’ai été très émue de visiter le site personnel d’Agnès Brunet-Gay, très émue de lire quel a été son ressenti à la lecture de ce livre et des réactions diverses de parents concernés, très émue de voir les quelques photos de Matthieu et Thomas.

    J’aurais aimé lire ce livre « au premier degré », malheureusement je n’ai pas pu. Non, ce que j’ai lu m’a fait de la peine…

    Merci à vous, Agnès Brunet, d’avoir rectifié l’image de vos deux fils !

    Je vous laisse visiter ce site et laisser un petit mot à cette maman.

  • Clin d'oeil

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    Il fallait quand même que je vous la montre cette là !
    Même plus peur ! Je roule les yeux fermés maintenant...

  • L'amour d'une mère


    Découvrez Florent Pagny!


    (Un chanteur que Fio aimait beaucoup, une belle chanson)

    Aujourd'hui le soleil ne brille pas ici.
    Aujourd'hui, le ciel est gris, il pleut, le vent souffle, il fait frais.
    Nous devions passer la journée à Avignon mais le temps n'est pas engageant. J'en profite pour prendre mon temps...(note de Marie), penser, écrire.

    Ce matin, je me suis réveillée avec la panique au ventre quand je me suis rappelée que Fiona n'était plus là.
    Oui ça m'arrive encore très souvent d'ouvrir un oeil le matin, de penser à ma nénette avec tout l'amour d'une mère et de subitement me rappeler qu'elle est partie il y a plus d'un an.

    L'amour.
    Vous savez cet amour si particulier, celui qui vous remplit le coeur, celui qui vous montre à quel point la vie est belle, celui qui vous fait pousser des ailes. Cet amour protecteur qui vous rend si fort pour votre enfant et qui parfois vous fait si mal quand vous lisez dans ses yeux la souffrance. Cet amour indestructible qui traverse le temps, l'espace, qui n'a aucune limite.
    Parfois, au travers de ses yeux couleur noisette, je sentais cette intensité que je n'ai jamais ressentie autrement qu'à travers elle. Cet amour immense. Et je me sentais alors transportée par cet élan d'amour immesurable. L'envie de la serrer. Je la prenais dans mes bras, je la serrais en lui disant des « je t'aime » et des « je t'aime si fort ». Elle souriait et finissait toujours par laisser s’échapper son petit fou rire en cascade. Elle adorait les élans du cœur, les mots d’amour, les gestes de tendresse. C’est marrant comme tout son entourage lui disait « je t’aime » avant tant de facilité. Mot encore si tabou pourtant dans les relations humaines.

    Cet amour de mère, je l’ai vécu avec tant de force.
    Et si fâcherie il y avait, je me sentais pleine de culpabilité et de tristesse.
    Parfois, Fiona arrivait au centre en pleurs et disait à sa cop’s Michèle « je n’aime pas être fâchée avec maman ». Parce que la préparation du matin s’était faite dans la rapidité et le coiffage s’était mal terminé…

    L’amour d’une mère, c’est aussi la peur de la séparation, la peur que son enfant parte, un jour comme ça, sans prévenir. Toutes les mamans « différentes » (…) connaissent ce sentiment impuissant que l’on essaye de combattre en ne pensant qu’aux moments présents.
    Fiona avait peur de mourir. Très peur. Et sa peur que je meure était aussi grande. Elle en parlait avec Julie, son éducatrice. Elle disait « mon bien fait son chemin ».
    Son bien, c’était l’éventualité d’une trachéo, je crois.
    Un jour alors que j’étais à Lyon pour un salon elle lui avait dit que « j’étais partie au mauvais moment, qu’elle avait besoin de moi. »
    Elle a passé une période avec cette peur au ventre. Sa peur me hantait, j’essayais de trouver les mots pour la rassurer, la réconforter. Je minimisais ses problèmes respiratoires pour la protéger. Je lui ai menti.

    Cet amour je l’ai toujours en moi. Avec la même intensité, avec des élans incroyables quand je me noie dans mes pensées. J’ai ce désir si fort de la prendre dans mes bras et de l’embrasser. Toucher sa peau si douce. Lui caresser ses belles boucles. Sentir son souffle contre ma peau.