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  • J'ai le cerveau d'un côté et le corps de l'autre...

    Hier matin, j’ai posté ce commentaire sur le blog de Marie "Eh ho tout le monde !! Je vous envoie le petit rayon de soleil de mon coeur pour réchauffer les vôtres ! Marie, quand la tuyauterie pète, ça évite la catastrophe... Plein de bisous mon amie" Mon cœur était ensoleillé. Mais les journées sont parfois pleines de bonnes ou mauvaises surprises dont nous sommes maîtres et responsables. Seuls maîtres et responsables.  Quand le chaos s’installe dans ma tête, je marche, je m’évade ou je vais au cimetière. Je suis allée au cimetière. Je me suis assise sur la tombe de Fiona et j’ai pleuré. Je lui ai parlé de ce que je ressentais là tout au fond de moi. Subitement je l’ai sentie, vraiment, là tout près de moi. Pour un peu je pouvais la toucher. Impossible d’aller me coucher, de dormir. J’ai veillé. J’ai pensé. Je sentais Fiona comme les semaines qui ont suivi son départ. Avec la même intensité. Ceux qui savent comprendront. Pierre me dit ce matin en se levant qu’il a truc incroyable à me raconter dont il n’a pas voulu me parler la veille au soir (Moi aussi j’avais ma nuit à lui raconter…). Hier il est allé au cimetière 30mn après moi. Comme moi, il s’est assis sur la tombe. Et subitement, il a senti le parfum de Fiona. Il s’est levé, il a humé toutes les fleurs de la tombe. Rien. Il s’est rassis et là le parfum est revenu, très fort. Mardi je pars à Fontarèches.

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    La nature, la tranquillité, l’isolement, la joie de vivre et de se sentir bien vivant tout simplement. Tout ce à quoi j’aspire.

  • Me revoilou !

    Après 15 jours passés dans le Gard, me revoilà dans ma vie "normale", avec un tas de papiers à trier, des problèmes administratifs à régler (normal en France...) et plein d'autres choses à faire dont je ne vous raconterai pas le détail car je me doute bien que ce début de note vous fait déjà bailler et que vous allez vous endormir avant que j'ai términé.

    Juste vous dire quand même que j'ai pris une décision importante.
    A certaines ont dit :
    "quand est ce que tu fais un enfant ?".
    Passée 40 et quelques années, on n'ose plus vous le dire. Enfin, je crois.

    Moi c'est la question suivante que j'entends depuis...heu...25 ans !!
    Et je pourrais encore l'entendre pendant 20 ans de plus...
    "Quand est ce que tu passes ton permis ?".

    Voilà, grosse décision. Je vais m'inscrire dès le 4 avril dans le Gard, à 9 km de Fontarèches. En province, le taux de réussite au permis est supérieur qu'à Paris.
    Je vais m'acheter un scooter pour me déplacer en attendant.
    Non Marie, je ne viendrais pas te voir en scooter ! Ne rêve pas.

    Voilà les futures joies de la campagne. Pas de RER A pour se déplacer, ou de métro. Et le roller ou le vélo, sur les longues distances, je ne me vois pas. Surtout par temps de mistral. Mais peu importe, l'essentiel c'est le soleil, la tranquilité, la nature, ce nouveau projet de gîtes adaptés et tout ce à quoi j'aspire là bas. J'en ai besoin !

    Aujourd'hui nous sommes le 24 mars.
    13 mois que notre nénette nous a quittés. Elle me manque toujours avec la même intensité, parfois insupportable. Mais comme dirait notre Pat, j'assure.
    Et puis, je la sens toujours autant en moi...

    Demain je passe la journée avec Cop's Michèle mais jeudi je fais le tour des blogs !

    Bon, je vous laisse comme toujours avec quelques photos. Vous y verrez les Baux de provence, les 15 ans de Marie la petiote, Bernardo avec la toile de Priscille.


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  • J'ai perdu mon ami d'enfance

    Pierre et moi sommes rentrés de Fontarèches il y a 1h30 environ
    J'ai écouté tous mes messages et je suis tombée sur un vieux message qui date du 2 mars.
    La juge des tutelles qui me prévient que Vincent est décédé et que ses obsèques auront lieu le lendemain à Crosnes.
    Je n'ai pas écouté mes messages téléphoniques depuis plusieurs semaines. Pourquoi ?
    Quelle conne je fais parfois !

    Cette satanée maladie de Huntington l'a emporté. Et toutes ces belles années vécues ensemble dans l'inscouciance de notre enfance et de notre adolescence me reviennent en pleine tête, comme une claque ce soir !
    Je revois son visage la dernière fois que je suis allée le voir. C'était le 1er février.
    Je lui avais promis de revenir. Je n'ai même pas tenu ma promesse.

    Je vous laisse avec cette photo de nous deux. Vous la connaissez déjà, je sais, mais c'est une belle photo qui représente beaucoup pour moi.

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  • Bonnes nouvelles !

    Pierre a été reçu à son concours d'entrée à l'école de préparation au CAFDES !!!
    La formation débute en mai.
    Félicitations car comme tous concours, il y a toujours peu d'élus !

    Et nous avons trouvé acquéreurs pour notre maison. Là, même si c'est une bonne nouvelle, quitter cette maison va être difficile.

    Je reviens le 23 avec de belles photos.

    Bisous à tous, bonne semaine.

  • Le temps

     

      
    Le temps s’est arrêté pendant un an.
    J’ai eu mal, si mal, tellement mal.
    Ma vie a stoppé net, brutalement, comme ça, sans prévenir, un matin.
    Un matin qui aurait pu être un de ces matins heureux.
    J’ai tourné en rond. Je l’ai cherchée partout. Je me suis inventée des histoires meilleures, moins tristes, moins dramatiques. Mais la réalité est là, malveillante, assassine, impitoyable.
    Elle me manque. Quelque soit le moment du jour ou de la nuit, elle me manque.
    Je suis toujours, tout au fond de moi, amputée d’une partie de moi-même.
    Dans la maison, je l’imagine, je l’entends. Elle lance son petit rire en cascade, elle me regarde, elle me sourit. Elle pose sa main maladroitement sur la mienne, elle est fière de parvenir au bout de ce geste. Elle est heureuse de m’offrir ce moment de bonheur.

    Le temps passe. Ma vie a repris. Changements, bouleversements, questionnements. Ma vie a repris sa route, j’ai tourné au croisement.
    Il me faut du courage pour avancer.

    Je sais que tu es là, tout près de moi, je te sens. Tu m’accompagnes, tu me guides tout en me laissant maître de mes choix. Tu es mon principal moteur, la raison de mes engagements, de mes combats passés et à venir. Je te sens en moi. Nous irons au bout de nos aspirations.

    Il y a l’avant, le pendant, l’après. Et toujours ce même amour, éternel, indestructible qui nous lie tous à toi ma nénette.

  • Journée de la femme

    Cette journée me rappelle que nous devons beaucoup à nos ainé(e)s.
    Il n’y a qu’à lire l’historique de cette journée pour s’apercevoir à quel point la femme pouvait être brimée il y a encore si peu de temps.
    L’égalité des sexes est une évidence dans bien des domaines et je fais partie de cette génération de femmes qui ne se posent pas la question dans sa vie personnelle.

    Juste une parenthèse qui n’a pas trop de rapport avec le titre de ma note, je suis loin d’être féministe et au risque de faire hurler les féministes acharnées, je trouve plutôt attendrissant la différence psychologique existante entre un homme et une femme. Fin de la parenthèse.

    Aujourd’hui, je pense à toutes ces femmes et ces mamans exceptionnelles qui se battent pour une cause. Elle sont là, près de moi, ce sont mes amies et je les admire.

    Je pense à toutes ces inconnues qui ont fait de leur vie entière, un combat pour une cause.

    Je pense à ma mère, ma maman, Mamy qui, malgré les souffrances d’une enfance chaotique, malgré la lourde charge de ses 5 enfants, seule, veuve bien trop tôt, nous a donné tout l’amour et nous a apporté tout ce dont elle avait manqué à notre âge. Ses enfants, c’était son combat. Merci à toi ! Je t’aime très fort maman.

    Je pense à Fiona, mon p'tit bout de femme, qui avait la maturité d'une grande...

    Je pense à toutes ces femmes encore opprimées qui n’ont que le droit de se taire, de subir, de souffrir, de se faire mutiler.

    Alors pour celles qui jugent que cette journée n’a plus lieu d’être et trouvent dégradant qu’elle puisse encore exister (elles sont nombreuses paraît-il) je réponds qu’il faut regarder ailleurs, parfois juste à côté de soi, pour se rendre compte que, malgré les apparences, il subsiste encore de nombreuses inégalités, abus, injustices, aberrations liées simplement au sexe de la personne.