Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • 24 février 2009


    podcast


    Je vous avais dit que ce jour ne serait pas un jour particulier.
    Pourtant, ce jour ne peut être que particulier.
    Hier avant de partir dans le Gard j’ai relu cette petite note et tous les commentaires.
    J’ai pleuré.
    J’ai passé des heures sur le blog à lire les messages, à regarder les photos d’un temps qui se voulait naturellement heureux.
    J'ai essayé de faire un poème mais les mots ne sont pas sortis.
    Alors, j'ai tenté d'écrire quelques lignes mais la page est restée blanche.

    9732116.JPG


    Je ne peux pas.
    Mon amour, je me sens si vide sans toi.
    Aujourd’hui, je vais aller dans une église brûler deux cierges. Un pour toi, un pour Marie qui est partie en même temps que toi.
    Une pensée particulière aujourd’hui pour Didier, Maxime, Stéphanie et Elodie.

    Je t’aime ma nénette, si fort.

  • VIVRE

    Je pensais faire une note sur la liberté pour faire suite à la précédente.
    Mais voilà qu’aujourd’hui j’ai du mal à réunir mes pensées et à les mettre sur l’écran.
    En fait, ce n'est pas de liberté dont je veux vous parler du verbe VIVRE.

    Durant ce séjour en Belgique, j’ai eu un déclic.
    Je me suis aperçue que je pouvais vivre. Vivre, oui, vivre simplement. Etre heureuse, rien que pour moi. Sans me poser la question de culpabilité.
    Tout parent d’enfant handicapé vit dans la culpabilité (bien souvent profondément enfouie comme la chose inavouable) de ne pas en faire assez, de ne pas faire ce qu’il faut, de céder à l’impatience ou tout autre sentiment négatif que l’on s’interdit face à notre enfant.
    La culpabilité aussi de prendre des libertés.
    Alors, il est bien souvent plus simple de vivre entièrement POUR et AU TRAVERS de l’enfant pour éviter de ressentir cette douloureuse culpabilité.
    Et puis, quand l’enfant n’est plus là, on vit dans le regret.
    Je regrette tellement de choses. Mais je ne peux pas repasser le film à l’envers.

    Je viens de vivre une année douloureuse, exceptionnelle, étrange. Une année de réflexion. Une année à attendre. Attendre quoi ? Je ne le savais même pas. Une année à essayer de comprendre. A chasser mes idées noires, à combattre mes angoisses, à essayer d’être forte. A me renfermer sur moi-même.
    Une année où ma vie s’est arrêtée sur elle même.

    Et en Belgique j’ai rencontré des personnes, j’ai croisé des regards, j’ai aimé des sourires, j’ai lu le bonheur. Je me suis retrouvée face au plaisir de vivre et je m’y suis laissée aller à mon tour avec tant de facilité, sans aucune culpabilité.
    Vivre. Avoir la liberté de vivre et d’être heureux.
    Pour soi-même, pour se faire du bien, pour être heureux, sans se poser de questions, sans regret. Pour l’autre, pour les autres, les bien vivants.
    Et pour toi mon ange, toi qui était le bonheur de vivre.

    Je suis rentrée de cette semaine de Belgique regonflée à bloc (comme Marie).
    Mon projet de gîtes adaptés dans le Gard prends subitement toute son importance.
    Ma relation avec les autres également.
    J’ai envie de faire du bien, de me faire du bien.
    Et plus je me sentirai heureuse et épanouie, plus j’arriverai à transmettre le bonheur autour de moi . Plus j’arriverai à suivre mon chemin.

    J’ai tant à apprendre que je me suis inscrite à un stage "CARPE DIEM" au Maroc fin mai.
    Pour ceux que ça tente…(Isa ??)

    Demain je pars dans le Gard, seule comme une grande, une semaine de détente sous le soleil du sud. Je vais travailler sur mon projet (notre projet avec Pierre) et me laisser vivre. Je vais aussi certainement grimper dans les arbres si le temps le permet. Je vous montrerai ça en rentrant.

    Je vous laisse avec quelques musiques qui n'ont rien à voir avec ma note. Juste pour le plaisir...


    podcast



    podcast



    podcast



    Bonne semaine à tous.

  • Scrapzamours

    Flo, c’est une amie de quelques années rencontrée au hasard des forums sur le net.
    Flo, c’est la maman de 2 jumelles, Anaïs et Aurélie, c'est aussi la femme d’Alain .
    Ses trois A.
    Aurélie est une petite étoile partie en juin 2005.
    Je regarde encore souvent ses photos et surtout une, très belle, où elle riait aux éclats.

    J’ai reçu avant hier dans ma boite aux lettres un bien joli cadeau accompagnée d’une petite carte. Je ne sais comment te remercier Flo pour ce si bel objet construit avec tes mains et ton cœur…

    1311121878.JPG


    159800070.JPG


    887517878.JPG


    1229527707.JPG


    1948857131.JPG


    1301970177.JPG


    1895453873.JPG


    N’hésitez pas aller faire un tour sur son blog et admirer toutes ses belles créations.

    Cliquez là

  • Pourquoi cette peur ?

    Le 24 février approche.
    J’ai peur. Oui, je sens cette peur en moi.
    Je me demande comment je vais vivre cette journée.
    Vais je me repasser le cauchemar vécu il y a 1 an ?
    Les pompiers, le SAMU, le défibrilateur, l’attente, l’espérance, l’attente, l’abandon, le don d’organes, l’attente, la chambre froide, le retour à la maison, l’habillage, le corps de ma nénette sans vie…Sa peau transparente.
    Depuis ma note d’il y a quelques mois « il faut que ça sorte », j’avais réussi à chasser ces mauvaises images. Et voilà qu’elles reviennent à l’approche de cette date, avec précision. Si seulement il n’y avait qu’elles…Le pire c’est les sensations qui les accompagnent.

    J’ai toujours pensé que l’anniversaire d’une mort n’avait pas lieu d’être. Je le pense toujours.
    Je me refuse à cette idée que c’est un jour particulier et qu’il faut faire un « truc » particulier.
    Je préfère penser aux merveilleux moments vécus de son vivant, fêter prochainement ses 18 ans, rire encore des fous rires partagés et m’attendrir à la seule pensée de tous ces instants d’émotion qu’elle m’a fait connaître.

    Chacun doit appréhender ce jour à sa manière. Avec son cœur, comme il le sent.
    Personnellement, je ne sais pas encore quelles seront mes pensées ce jour là, ni comment je vais me sentir. La peur m’envahit certainement à tort.

  • Les 20 ans de Horizon 2000 : EMOTION

    C’est encore débordante d'une belle émotion que j’entame cette note.
    Les images se bousculent dans ma tête : les sourires éclatants de bonheur, les rires, les fous rires, les regards échangés, les yeux pétillants, l’amitié, la complicité, la tendresse.
    Un mélange de sensations et d’émotions intenses.
    Autant d’instants éphémères reçus en plein cœur…de bien belles empreintes.

    1031264095.JPG



    Je reste admirative de l’énergie déployée par Serge et son équipe (Isa, Isa bis, Luc, Anne, Lucie...), tous, toujours souriants, attentifs aux besoins de chacun, totalement investis et patients. Tout comme Jean-Alain, Jonathan, Yves, Martine, Isabelle, Vincianne et ses collègues et tous ceux qui ont contribué à la réussite des cette superbe fête pour les 20 ans de Horizon 2000.

    982285672.JPG



    L’émotion a donc été présente tout au long de cette semaine. Non seulement au travers des contacts humains emplis de chaleur mais également au travers des découvertes, du plaisir des yeux.
    Les toiles de Priscille dans lesquelles chacun peut laisser aller son imaginaire
    Priscille j’aime beaucoup cette phrase découverte sur ton site « Apprendre à désirer le désir »

    1961820755.JPG


    164952836.JPG


    Priscille, le maire de Charleroi et Serge

    Les peintures de Stefan, modernes et hautes en couleur

    2123389805.JPG


    1087946608.JPG


    Stefan devant les textes de Marie

    L’harmonie et la beauté troublante des photos de Deza

    860846211.JPG


    1139831517.JPG


    888270929.JPG


    "Deza et Sophie"

    La profondeur, le sens, la force des textes de Marie (Marie l’insoumise, Marie la charmeuse, Marie la coquine, Marie la tendre, Marie la vraie…J’t’aime fort !)

    861469286.JPG



    Au cours des deux journées les colloques et ateliers se sont succédés ;
    - Une communication consciente pour une relation vivante
    - L’identité, les représentations et la sexualité dans le champ du handicap
    - Le rôle de la Province de Hainaut par rapport à l’image de la personne handicapée
    - Les représentations sociales de la personne handicapée dans notre société
    - Le jeu comme outil de communication, une aide à l’acceptation de la différence
    - Gestion de l’environnement pour faciliter la communication des personnes handicapées vivant
    en institution
    - Snoezelen, une démarche sensorielle au service de la qualité de vie...
    - Identité, représentations et sexualité dans le champ du handicap
    - Handicap et nature
    - L’image de la personne handicapée à travers le sport
    - La place du HANDICAP au sein des hautes écoles
    - Comment pouvons-nous changer l’image de la personne handicapée dans notre société ?
    - Ville accessible, ville solidaire : le handicap au service des citoyens

    Et les sourires, les expressions, les affinités...

    54473540.JPG


    Priscille et Claude

    2100037560.JPG


    1078734344.JPG


    Jonathan et sa compagne

    227741160.JPG


    Ludo et Michel

    932978457.JPG


    Jean-Alain

    1933969510.JPG


    Adela styliste de Montpellier d'origine polonaise

    66650682.JPG


    Yves

    397333918.JPG


    "Nathalie et Nicole, deux mannequins handicapées, moi et Erika, stysliste belge"

    1146714346.JPG


    Yves Vandezande et Chris, styliste Parisien plein de talent

    184301225.JPG


    "Les étudiants, mannequins d'un soir"

    1343139662.JPG


    "Pascal, chorégraphe de la Klauss Compagnie et Priscille"

    927837316.JPG


    "Adela et Chris"

    2048192378.JPG


    Priscile et Claude (cette photo est superbe)

    1207084764.JPG


    "Notre Serge, président de l'Absl Horizon 2000"

    Puis, grande émotion encore et toujours lors de la soirée festive !
    Il y a des images qui resteront gravées et dont nous aimerons nous rappeler à certains moments de notre vie.
    Création, talent, mixité.
    J’aurais tellement aimé que Fiona soit là « physiquement ».

    Avant de conclure avec les photos de la soirée, je voudrais vous dire un petit mot sur tous ces jeunes et moins jeunes, valides et invalides, qui ont participé en tant que mannequins au défilé de mode, avec la volonté de partager un moment fort. Ils étaient tous beaux, elles étaient toutes belles. Bravo à vous tous pour votre volonté de bien faire et pour l’attention portée à « l’autre » ! Je suis restée bouche bée.

    Vivement le prochain événement !!!

  • J-4

    Plus que quelques jours avant les 20 ans de l'Association Horizon 2000.
    Je pense à Serge et son équipe qui se sont investis à fond dans l'organisation de cet évènement.
    Quel boulot ! Il faut une sacrée dose d'énergie pour tout gérer.

    Et je pense bien sûr à ma nénette qui avait participé, sur scène, au premier défilé de mode valides -invalides organisé par Serge.
    C'était en décembre 2003. Une superbe soirée.

    389567403.jpg
    1850990331.jpg
    1395914571.jpg
    1680639941.jpg


    Je vois déjà Marie qui panique en regardant les photos....

    Je vous souhaite à tous une agréable semaine, en musique !


    podcast