Je vais mieux.
Je ne peux pas encore dire « nous » alors, aujourd’hui je dis « je ».
Je vais mieux.
Dans deux jours, nous serons le 24 septembre.
Sept mois sans ma fille. Avec elle mais sans celle. Je suis emplie d’elle mais vide d’elle.
Jamais je n’aurais pu imaginer ne serait ce qu’une seconde que cette douleur s’atténuerais un peu au fil des mois.
Jamais je n’aurais pu imaginer vivre à nouveau quelques instants de bonheur sans elle.
Je voulais partir, je voulais la rejoindre. L’impatience de la revoir était trop grande. J’espérais que « quelqu’un » là haut m’entendrait pour abréger ma souffrance, me permettre de rejoindre celle qui a toujours été le moteur de ma vie.
J’ai été entendue. Ma souffrance a été abrégée d’une manière différente.
J’ai compris tant de choses depuis.
Le choc a été fort, si dévastateur. Il fallait bien se relever, sortir de cette bulle dans laquelle je me suis enfermée durant quelques mois. Même si je participais, même si je souriais, même si j’étais présente, ma bulle m’empêchait de voir. J’étais entre deux mondes.
Et je réfléchissais. J’essayais de comprendre. J’essayais de pardonner à ceux qui m’ont fait souffrir par leur désintérêt vis à vis de Fiona. Désintérêt qui n’en était pas.
J’essayais de comprendre les circonstances dans lesquels Fiona était partie et j’essayais de ne pas en vouloir à qui que ce soit.
J’essayais de me pardonner de ne pas avoir toujours été à la hauteur.
De ne pas avoir toujours pris le temps nécessaire. De ne pas avoir su lire ses mots. De ne pas avoir pris la bonne décision au bon moment (« maman je sais que tu feras tout ton possible pour que je respire rapidement »).
J’essayais de me pardonner les instants d’impatience à son égard. Les larmes qu’elle a versées en me voyant irritée.
J’essayais de me pardonner les angoisses que j’ai pu lui transmettre faute de n’avoir pas trouvé la force de les chasser. Nos angoisses qui étaient source de culpabilité chez elle.
J’ai réussi je crois.
Et j’ai revécu tous nos moments de bonheur, nos rituels si importants à ses yeux et aux miens, notre complicité, nos échanges, nos confidences, nos victoires.
Ce beau chemin avec elle, ce doux voyage qui m’a fait grandir.
Ce beau cadeau qu’elle m’a offert : elle.
J’ai réfléchi sur ce que nous croyons être. Sur le temps qui passe différent du temps qui est vraiment. J’ai réfléchi sur cet amour qui n’a aucune limite dans l’espace, aucune barrière.
Et un jour j’ai réécouté cette chanson.
Celle que nous avons écoutée lors de ses obsèques. Je l’ai réécoutée et je n’ai pas pleuré. J’ai souri.
Et je suis montée dans sa chambre, j’ai ouvert sa malle aux trésors avec tous ses jeux. J’ai jeté ses peintures desséchées. J’ai trié et rangé. J’ai préparé deux cartons pour l’IME.
J’ai remis certains jeux dans sa malle.
J’ai ouvert son armoire et respiré ses vêtements. Son parfum.
Je n’ai pas pleuré. J’ai refermé l’armoire. Elle restera pleine.
J’ai pris son crayon dans mes mains.
Je le laisserai sur son bureau.
J’ai regardé sa porte d’ascenseur et j’ai subitement entendu son rire. Fiona aimait faire des blagues dans l’ascenseur.
J’ai fait le tour de sa chambre. Nous ne changerons rien. Nous n’en avons tout simplement pas envie et ma mère, sa mamy, en a besoin pour se ressourcer.
J’ai refermé la porte. Je me sentais bien, mon cœur souriait. Ma fille était là avec moi, en moi.
J’ai descendu l’escalier, je lui ai souri en passant.
Je n’ai pas pleuré.
Je vais mieux.
Commentaires
tu as tout simplement recommencer à vivre sans elle et avec elle. de la voir en bas des escaliers est tres emouvant, tu as l'impression qu'elle te sourie tout le temps, un rayon de soleil envahie ton escalier, sa chambre.de toute façon dis toi qu'il n'y a que le temps qui pourra faire quelque chose, atténué mais pas effacé.
garder sa chambre comme elle était peu être à la fois doit être dur et tendre je ne sais pas comment je réagirais donc je ne te fais aucun reproche, c'est mervilleux d'avoir lu que tu allais mieux
Bises patricia
Je crois que ton immense chagrin, ta peine n’est pas complètement guérie, et il existera toujours la cicatrice rosâtre. Il te faudra avec Pierre emprunter des sentiers nouveaux, à travers les odeurs de Fiona et les ramener chez vous. Il vous faudra, même si vous avez encore un peu mal, essayer de marcher un peu sur vos sentiers nouveaux, déposer sur les talus d’herbe vos peines et votre souffrance, reprendre votre souffle dans celui de Fiona. Il vous faudra encore repartir et encore repartir engourdis que vous serez dans l’épaule de Fiona. Vous aurez l’impression de progresser à pas élastiques, mais vous finirez par le reconnaître ce petit point d’amour lumineux qui se pose libellule votre passage, et vous finirez par oublier votre douleur car rien ne meurt tout se transforme.
Je vous embrasse ….
Pat …***
patricia, je ne savais que dire tellement
je vivais celà avec toi!et notre Pat*** une
fois de plus vient dire une partie de ce que je vis.
comme toujours mon pat*** c 'est superbe.
journée de grande reflexion pour moi , ici
chez toi ma Patoune , et aussi chez Marie!
ce matin dans ma prière de souffrance je
demandais à Jésus,de m 'aider, de me
parler, de me dire comment suivre mon chemin;
merci à vous 3!denis se rapproche de moi
je vous embrasse
naik
mon commentaire aurais du être: tu continues
ton"doux voyage" j 'en suis heureuse pour toi.
si je pouvais effacer le premier... je n 'avais
pas à parler de moi.
je t 'embrasse ma patoune
naik
Pat, tu as raison, je suis encore fragile et jamais je ne guérirai de cette blessure. On ne peut pas guérir de l'absence si brutale de son enfant. Cet enfant qui remplissait tant notre maison et notre temps.
Mais je me sens vraiment mieux. J’ai ressenti le sentiment de bien être et de plénitude en me levant le matin. Le bonheur au fond de moi. C’est un sacré pas en avant.
Mais tu expliques si bien ces pas élastiques…on avance et on se sent subitement happés en arrière. On régresse et les quelques derniers mètres parcourus, il faut alors les refaire.
Naïk, nous sommes sur le même chemin. Tantôt tu me guides avec tes mots. Tantôt c’est moi qui te prends la main pour avancer.
Nous sommes deux, trois, quatre, nous sommes nombreux.
Tu y arriveras.
Et ne change pas ton commentaire…sacré Naïk !! laisse toi aller !!
Une beau texte qui nous reconforte.
Je ne sais quoi dire, que je ne t'ai pas déja dit, si, te redire que tu as été une maman merveilleuse et que tu n'as pas a avoir de regrets, beaucoup d'enfants aimeraient avoir l'attention que notre petite nenette a eu. J'espére que Pierre reléve également la tête car lui aussi a été un papa formidable.
Gros bisous à vous deux
Jean Luc
Oui ma Patounette, c'est pourquoi je réaffirme haut et fort que ceux qui prétendent le deuil sont dans l’erreur majeure de l’absence. On ne peut guérir d’une mutilation de soi, or Fiona est devenue dans la mort, libérée de ses liens par extraction d’elle-même, de nous et de ton être Patounette. Mon analyse personnelle m’invite de vous dire que Pierre qui s’est trouvé adoptant par la relation mariale avec la maman, il est sans nul doute celui chez qui la mutilation est manifeste.
Mais vous y arriverez, et quand bien même je vous y aiderais ..
Je vous embrasse …
Pat …*** ( Naik me fait plaisir, car elle avance à grandes enjambées)
( j’ai écris sur le blog un poème sur l’ Alzheimer, j’ apprends ce matin une amie victime de ce mal)
Qu'elle joie de lire vos mots ... un immense merci a fiona qui j'en suis sur vous a permis de pouvoir dire vos maux et vos espoirs .
Le temps attenus la douleur mais on oublis jamais le passé surtout lorsqu'on a connu fiona !!
Tendrement
a ma petite cousine,
c'est si fort de lire ce que tu vis et partages , cela rejoint tant de choses vécues il y a quelques années. Tout ce chemin, ces moments où la vie revient, où la joie et la sérénité reviennent, où il faut laisser la douceur, la chaleur vous envahir, en faire provision pour les moments plus arides. Surtout laisse toi aller, c'est encore Fiona qui t'envoie cette paix, ces instants d'oubli, elle seule sait ce qui se vit dans ton coeur, ce qui est tissé pour toujours entre vous;
je vous embrasse de tout coeur, Pierre et toi, à très bientôt
marie-no
PS: J'aimerais te demander une faveur: est il possible d'avoir un exemplaire de la photo de Fiona, à droîte sur le blog ?
Pierre a du mal. Chaque jour il me répète "je veux qu'elle revienne". Il n'accepte pas les conditions dans lesquelles elle est partie. Il souffre et sa souffrance ravive la mienne. Mais je vais mieux. Et nous sommes là pour lui, Fio et moi.
Nathalie, tu sais je crois que face au décès d'un enfant, chaque parent réagit différement. Pour nous, la présence des objets chers à Fiona, sa chambre telle qu'elle a toujours été, sont un réconfort pour nous. Car aucune page ne doit être tournée. Juste une continuité.
Marie-No, je suis si heureuse de lire tes messages. Ta présence. Bien-sûr, je vais t'envoyer cette photo.
Jean-Luc, ton message a été le "petit cadeau-bonheur" de ma journée. Je sais combien il peut être difficile pour toi de laisser un commentaire. Merci.
Julie, Fiona te fait un clin d'oeil, j'en suis certaine. Tu as tellement compté pour elle, toi qui lui a permis les derniers mois de mettre ses maux en mots...
Bisous à tous
Des mots sur ses maux.
Et le petit Benoit va mieux ?
Pat ...***
Je pense à toi, à Fiona, à Benoît aussi, et puis, finalement, je me mélange à tous ceux qui souffrent et que j'ai rencontrés ici.
Parfois, moi aussi, je souffre tant, est ce qu'on mérite la souffrance ou estce dû à un mauvais concours de circonstances? Comment changer l'autre, les autres, par lesquels la douleur arrive? Pourquoi suisje si fragile, malgré tous mes efforts... Je ne sais plus. Je t'embrasse très fort.
Coucou Patricia , c'est par Cathie que j'ai trouvé le blog de Fiona.Magnifique blog tellement emouvant.
Je voulais te dire ma culpabilité depuis le départ de Fiona, ma culpabilité de ne pas avoir insisté pour sa future trachéo.Tu m'avais dit il faudra attendre mai, je t'avais répondu mais il faut la faire avant, mai c'est trop loin.Tu t'en souviens?
Je sais qu'il ne sert à rien de ressacer, mais oh combien je m'en veux.Je ne t'en avais jamais parlé, parce que je me disais ce n'est pas la peine, mais le temps passant je n'ai rien oublié de nos derniers mails.
Je vous embrasse, je pense souvent à Fiona, et suis certaine qu'elle est heureuse et en paix la ou elle se trouve.
Isabelle et Jules
Amba, parfois la douleur arrive par les autres c'est vrai. Parfois c'est les cinconstances de la vie. Il faut avoir la foi au plus profond de soi pour le comprendre et l'accepter. Je n'en suis pas encore là.
Comme je te disais par mail, il faut désirer et accepter de la partager pour se sentir plus léger. Le chemin est long.
Pat***, que tu connais comme moi, a une longue expérience de la souffrance qui l'a amené au fil des années à comprendre.
je t'embrasse très fort
Bien sûr Isa, je me rappelle de nos derniers échanges de mails.
La trachéo m'angoissait, toi tu me rassurais. Et le médecin avait jugé qu'il n'y avait pas d'urgence. La seule urgence de la trachéo était pour son intervention du dos, car Fiona ne pouvant plus être intubée, la trachéo était devenue indispensable.
Je me rappelle bien que de ton côté, tu avais insisté sur l'urgence du fait des symptômes de Fiona.
Je me rappelle de tout. C'est gravé là, en moi.
Tout comme j'ai le souvenir du réconfort que tu m'avais apporté concernant la gastrostomie, en 2003.
J'espère que Jules se porte bien.
Je vous embrasse tous les deux.
Patricia, notre rencontre restera a jamais l'une de plus agréable de ma vie, nous avons pu échanger nos impréssions et notre vécu de mamans différentes,
je n'ai pas eu la chance de rencontrer Fiona, mais je sais qu'elle fait et fera a tout jamais partie de ma vie, tellement tu m'en parlais avec tout l'amour qu'une mére peut donner et recevoir de son enfant, tellement toutes tes paroles me raménais a ma propre fille Aurore.
Comme le dit si bien Cathie, nos filles sont notre plus belle histoire d'amour.
Je suis contente d'être arrivée sur ce blog, et de t'avoir retrouvé, et je suIs certaine que Fiona y est pour quelque chose,
merci Fiona, je pense si souvent a toi, en regardant ma petite Aurore, je pleure....
Patricia, Pierre, notre route se croisera sans doute une nouvelle fois, je vous embrasse bien fort
OUFFF... Que d'émotions !
Patricia tu n'as pas as te pardonner, tu as été une maman exeptionnelle !!! Tant d'amour, tant d'aide, tant d'attention envers Fiona... Lorsque je la gardais le soir et que je repartais au passage je prenais une "dose d'amour" avant de rentrée seule chez moi. Toi et Pierre êtes vraiment des parents exemplairs !
J'espère que cette douceur que tu as dans le coeur continura longtemps et que Pierre y parviendra...
Le fait de garder sa chambre en l'état nous permets de nous recueillir et comme ta maman j'en ai besoin, cette piece est pour moi une source de souvenirs...
Mais j'ai remarqué une chose ces dreniers temps, il y a plein de nouvelles personnes sur son blog, et des personnes sincères et gentilles comme ci il y avait une pluie d'amour venu là par magie... Est ce toi ma cop's Fiona de ta baguette qui réuni tous ces gens ? Je t'entends tu rie...
Et pour vous Naik, lorsque je vous lis je ressents cette douleure ouverte et j'ai aussi envie de vous prendre la main...
Que cette pluie d'amour continue, ce soir je suis remplie de douceur par vos mots...
Bisous mes cop's et Bises à Pierre
Cop's Michèle
merci michèle,une main tendue
est un soutien!
si vous saviez comme patricia
grâce à Fiona m ' apporté de
l 'amour venant de fiona et Denis!
je vais sans doute pouvroir arriver
a ouvrir mon coeur, pour laisser
passer la lumière qui y est enfermée.
Amba je vais te répondre promis.
Chère Patricia
Ce que tu as écrit m'a bouleversée, et tu sais, cela m'a fait repenser à ma Maman qui m'a quittée quand j'avais 6ans (je me souviens de quelques brides de sa vie mais c'est vague). quand rien ne va je lui parle et elle m'écoute et me remet dans la réalité de la vie, en ce moment, et depuis hier je repense à mon premier mariage ( je suis passée devant mon ancienne maison et il était déhors à discuter )
bien sûr je pense qu'il ne m'a pas reconnu mais me voici dans tous mes états (Pourquoi) je ne comprends plus rien.
Je suis heureuse avec Bruno mais Pourquoi Pourquoi je pense devenir folle.
Maman aide moi .
Fiona est la avec toi et elle sera toujours avec toi elle te donne du courage et il en faut . tu sais tu as une Maman formidable et elle est encore pret de toi c'est la plus belle des richesses
Je t'embrasse Patricia de tout mon coeur
Anne
Bonjour Christine, oui je me rappelle de ce week end où nous étions venus présenter les bodys à la journée Rett.
J'ai toujours le stylo que ton mari nous avait donné :))
Je viens d'aller lire quelques nouvelles d'Aurore sur ton blog. Comment va t-elle depuis cet été ?
Gros bisous à toute la petite famille
Anne, je sens à travers tes mots, que tu te sens perdue. C'est normal de se sentir perturbée par moment, le passé fait parfois irruption subitement et nous laisse une vague nostalgie qui peut être très perturbante.
Ta maman va t'aider à y voir plus clair et je demande à Fiona de t'y aider également...
Ma mère va t'appeler très prochainement, j'ai passé la une partie de la journée avec elle.
Je t'embrasse bien bien fort
Coucou cop's, ne t'inquiète pas. Quand tu reviendras de ton île de temps en temps, tu pourras venir respirer l'odeur de Fiona dans sa chambre. Et puis, dans votre, bâteau...elle est là.
Plein de bisous ma tendre amie
Tu sais quoi Michèle (Fiona's cop's) ? je viens de repenser au gag de l'ascenseur, au tout début quand nous l'avions installé. Tu étais seule à la maison avec Fio. J'avais oublié de te dire que l'ascenseur une fois à l'étage, redescendait tout seul au bout de 10 mn. Tu l'as entendu se mettre en route, tu as cru que c'était quelqu'un qui était rentré dans la maison. Tu as eu la trouille de ta vie et tu as pris un bâton pour te défendre ou je ne sais plus quoi...Tu m'avais tellement fait rire quand tu m'avais raconté ça. Et je me rappelle de Fiona qui était morte de rire !!
OUI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Quelle trouille j'ai eu ha ha ha et Fio était mais bidonnée de rire (la chipie) j'étais decsendu tout en douceur sans faire de bruit avec je crois une lampe de chevet... Prête à assomer l'intrus... Et j'entendais rire Fiona de sa chambre...
Lorsque je me suis aperçu de ma bêtise j'ai quand même fermé la porte à clef et suis retournée dans la chambre de Fio qui n'en pouvait plus de rire !!! LA HONTE !!! Je lui ai dis " ben t'aurais pû me le dire" et comme elle savait si bien me le faire remarqué elle m'a tapé sur le clavier "Michèle tu es un cas" Quelle partie de rigolade et quel souvenir !!!
Gros bisous mes cop's
Cop's Michèle
Merci pour ta réponse, mais, aujourd'hui ca va , je me suis remise de mes émotions et replongé dans l'association des Joyeux Petits Souliers (je tape les papiers pour l'Ambassade)
Fiona et ma Mère sont toute les deux réunies maintenant et bien sûr je compte sur elle deux et mon Papa aussi car lui aussi est partie pour ne pas flanchée,
Toi aussi tu es forte et Fiona est toujours avec toi
J'attends donc la visite de Jacqueline et Francine en Anjou un de ces jours
Je t'embrasse
Anne
Je suis toujours très émue par ce que tu écris. Tu sais si bien écrite ce que tu ressens. Je suis contente que tu ailles mieux et que tu sois sortie de ta bulle comme tu le dis. En sortir n'est pas s'éloigner d'elle mais sans doute l'aimer plus sereinement.
Tu as été une maman formidable pour Fiona, très à l'écoute et pleine d'amour. Je n'oublie pas Pierre qui lui aussi a été un papa affectueux et attentionné.
La petite fée clochette Fiona a encore beaucoup d'amour à vous donner mais là elle le dépose directement dans votre coeur.
Je t'embrasse très fort petite soeur.
Joëlle
Patricia, tu sais que je ne suis pas douée pour ce genre de trucs mais j'aime beaucoup ta note, elle m'a émue, pour une fois, je l'ai lu en entier, j'ai aimé le début et j'ai aimé la fin, je n'ai lu aucun des commentaires. Ma sensibilité ou ma dureté n'est que le reflet de ma propre histoire, comme tout a chacun et parfois, quand je viens ici, je prends le cafard, car cela me rappelle le passé. Mon passé est ton présent et je suis fière de toi, ta note n'est faite que d'amour et d'espoir et nous en avons tous besoin chaque matin quand le soleil se lève.
Amicalement
Alix
Pour tout te dire Alix, je ne te trouve pas dure. Tu as une grande sensibilité qui te fait dire des choses qui peuvent être mal interpretées par les autres. Mais personnellement, je les comprends.
Je ne savais pas que la visite du blog de Fiona pouvait te ramener dans le passé et te faire souffrir. Peut être que ça peut t'aider aussi à évacuer...
Tu as raison, nous devons tous garder cette lueur d'espoir en nous. Car cette lueur d'espoir en chacun de nous peut aussi aider les autres.
Je t'embrasse
Sacrée Alix ! Ne fait dont pas les choses à moitié, il est sans doute là ton souci (ça y est je l'entends déjà qui hurle !), ton langage, tes commentaires ne sont pas ceux d'une déséquilibrée ! je vais te dire pour l'avoir lu ici pas plus tard qu'hier, ce ne sont pas ceux qui ont une case de moins qui m'interpellent, mais ceux qui ont une case de trop !
Je t’embrase chère Alix....
Pat ...****