Je vais m’adresser à toi, au nom de tous ceux qui t’aiment.
Toi qui aimais tant les voyages, celui-ci est le dernier. Le dernier sur cette terre.
Mais, tu es toujours là, en voyage, ailleurs, dans les nuages, pas très loin de nous.
Tu as rejoins ceux que nous aimons : Papi, Mickaël, tonton, tata et d’autres proches.
Je voudrai te témoigner l’amour que tous te portaient, ta famille, tes amis, tes éducatrices et bien d’autres encore.
Nous avons toujours cru en toi, dès ta naissance. Pour nous, tu étais valide, nous n’étions que tes bras et tes jambes. Par ta pensée, ton intelligence, ton caractère, ta force, ta volonté, tu étais autonome.
Tout au long de ta vie, tu nous as suivi dans les moindres moments, malgré, parfois, ta souffrance.
« Prisonnière de mon corps », comme tu disais, tu nous as, bien souvent, donné des leçons de vie.
Tu n’avais pas besoin de la parole pour communiquer. Tes réactions, tes regards parlaient. Il suffisait de savoir lire et comprendre. Tu as toujours su nous manifester tes joies, tes peines, tes envies, tes colères.
Tu nous as donné beaucoup de bonheur, « une pluie de joie », comme tu disais.
Famille déjà unie, tu nous as encore plus rapprochés autour de toi, et nous le resterons pour toi.
Tu nous as rendus heureux. Tes parents au quotidien, ta Maman et votre relation fusionnelle, Papa Pierre, Papounet et Françoise. Mais aussi, ta Mamie et vos moments de complicité, te souviens tu quand tu l’arrosais au bord de la piscine et que tu en riais ? Et puis tes tantes, ton oncle, ta cousine Mélissa et vos éclats de rire, la tendresse avec tes cousins Benjamin et Sébastien. Tes éducatrices et les moments privilégiés avec Michèle ta cop’s.
Et moi, que tu apaisais d’un regard.
Tu savais nous donner la force quand le courage nous manquait.
Je pourrai écrire des heures sur toi, te parler des jours entiers, mais aucun mot ne pourra jamais traduire ce que je ressens, ce que j’ai vécu avec toi, ce que nous avons tous vécu avec toi.
Tu nous as fait vibrer en permanence pendant plus de 16 ans.
Je ne te dirai pas adieu, personne n’a envie de te dire adieu. Tu es là, pour toujours, dans nos têtes, dans nos cœurs.
Alors, continue à vivre en nous, fais nous des signes, aide nous quand cela sera trop dur, quand la vie nous jouera encore des mauvais tours. Et surtout, protège tes parents.
Mais avec toi, qui était la joie de vivre, nous partagerons encore, les moindres moments de bonheur.
Voilà, petite Fiona, ce fut trop court, mais tellement intense.
Je t’aime, nous t’aimons…
Tata Marie-Christine